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Rd Congo : L’application de l’Art. 64 de la constitution boudée par le peuple

Pas d’insurrection populaire, ni de sursaut citoyen comme souhaité par l’opposition politique en RD Congo après la confirmation  des résultats provisoires de la présidentielle par la Cour Constitutionnelle.  Au contraire, c’est la confirmation des résultats définitifs de l’élection présidentielle par la Cour Constitutionnelle  qui a eu lieu, ce 10 janvier.  Et cela conformément à l’Article 74 de la loi électorale, la Cour est dans l’obligation d’annuler ou de valider la victoire du vainqueur.  Pour rappel, la Commission Electorale Nationale Indépendante(CENI) a publié dernièrement les résultats provisoires de la Présidentielle du 20 décembre 2023, proclamant Félix A. Tshisekedi  le gagnant avec  73, 47% des voix obtenu.  Ça y est, tout est fait, la Cour a confirmée définitivement le vainqueur, sans doute il reste que le prestement de serment, pour que le gagnant  Félix Tshisekedi commence son nouveau mandat  à la tête de la RD Congo.
En effet, à la place de saisir des instances compétentes spécifiquement  la Cour Constitutionnelle et les Cours et Tribunaux pour évaluer la gravité  et les irrégularités décriées avant et pendant le déroulement des élections, les opposants politiques congolais ont estimés « le boycotte » des résultats en bloc après avoir participés  et restés attachés à toutes les étapes du processus électoral. Et enfin, se servir de la population  qu’ils croient « naïve » pour leurs intérêts politiques égoïstes.
L’on notera que malgré les irrégularités qui ont caractérisés le processus électoral, la CENI a respecté son calendrier, et l’on a remarqué plusieurs avancés  et améliorations dans ce 4ème cycle électorale en RD Congo, preuve de la consolidation de la démocratie congolaise.  Les témoins et observateurs électoraux ont soulignés que ces irrégularités sont  notamment sur l’organisation des  scrutins après la date du 20 décembre qui est en contradiction avec certaines dispositions de l’article 52 de la loi électorale qui précise que « le vote devra avoir lieu un dimanche ou un jour férié. Ainsi que des incidents signalés pendant le déroulement du vote.
Par exemple, les pannes des machines, l’absence des machines dans certains bureaux de vote, la détention illégale des machines à voter par certains candidats, la détention des bulletins de vote ou bourrages des urnes.
Certains rapports des observateurs électoraux  indépendants  ont signalés que dans d’autres milieux, le vote s’est étalé jusqu’au 27 décembre 2023, et pourtant, selon un communiqué de la CENI, «  aucun bureau de vote ne devrait ouvrir après le 21 décembre 2023.
Le constat est la majorité des observateurs revenaient sur une même conclusion, disant que « toutes ces irrégularités n’affectent nullement les résultats de la présidentielle, proclamé le 31 décembre dernier par la CENI ».
Le rejet des résultats en bloc
Quant aux leaders de l’Opposition politique congolaise de leur côté exigent l’annulation totale de toutes les élections.
Pour Martin Fayulu qui a obtenu que 960478 voix, soit 5,33% a déclaré que « M. Kadima et la CENI viennent de franchir le Rubicon, confirmant ainsi qu’ils étaient des missionnaires au service de M. Félix Tshisekedi pour tenter de laver l’opprobre qui l’habite depuis 2018(…) je rejette en bloc les simulacres d’élections et les résultats farfelus de la CENI ». Et il a demandé  à la population de « ne pas accepter ce nouveau coup d’Etat. Il faut résister comme nous le demande l’Article 64 de la constitution ».
Pour Moïse Katumbi qui est sorti en deuxième position avec 18,08% lui aussi et son parti politique « Ensemble pour la République » ont boycotté les résultats provisoires, qualifiant le vote d’un « simulacre des élections » et d’ajouter que la RD  Congo  ne peut pas être dirigé par des pilotes non qualifiés ».
Curieusement  l’on a remarqué que le peuple congolais n’a pas suivi le mot d’ordre de Martin Fayulu ni de Moïse Katumbi qui ont essayé de le pousser utilement dans la rue.
Selon les opposants et candidats malheureux, la solution est d’activer l’article 64 de la constitution de la RD Congo, qui stipule que « Tout congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir  par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente constitution ».
Le peuple n’est pas dupe
Le mot d’ordre  de  l’opposition n’a pas été suivi par la population congolaise en particulier par les Kinois.
Ces deux opposants  à savoir Moïse Katumbi et Martin Fayulu sont  rattrapés par les erreurs politiques, du fait que la population congolaise ne supporte plus des discours « des marches » des « manifestations publiques » ou des « villes mortes » depuis un certain temps.
En outre, le peuple a compris que les élections ont eu bel bien lieu, dans le délai constitutionnel, et les opposants politiques ont participés au processus électoral jusqu’aux élections présidentielle, législatives, municipales et locales.
Il est clair que les candidats malheureux à la présidentielle du 20 décembre 2023 ont manqué l’occasion d’entrainer les foules à leur suite par l’activation  de l’article 64, ils ont mal compris sans doute le moment et l’époque de l’appliquer.
Ainsi, leur  appel ou mobilisation pour pousser le peuple congolais aux troubles postélectoraux soit pour l’annulation des élections par les instances compétentes seraient  déjà vouée à l’échec.
Par ailleurs, les observateurs électoraux félicitent la CENI pour avoir organisé les élections générales dans le contexte socio-économique difficile en RD Congo.
Ils exigent à la CENI d’appliquer les recommandations des différentes missions d’observation électorale, corriger les irrégularités constatées d’un peu partout si possible, sanctionner les auteurs des dégâts enregistrés conformément à la loi congolaise.
Et, de publier les résultats des élections qui restent en toute transparence comme exprimé par les électeurs dans les urnes.


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