Les classes ou catégories sociales dans un pays est une réalité de tous les temps. Même au ciel cette description existe dans le monde des esprits. Dieu créateur de l’Univers visible et invisible est entouré des anges selon leurs classes ou échelons, ce n’est pas de l’injustice mais le tout se complète pour atteindre un objectif commun. En effet, dans le monde entier, un peu partout, il y a une diversité des races, des tailles, de compétences humaines. Bien avant la création de la monnaie, le monde a toujours et partout été composé des classes sociales. Au moyen âge par exemple, on a connu les seigneurs, les ouvriers, les esclaves et le clergé. Avec la création de la monnaie et l’apparition du capitalisme industriel, la physionomie du monde s’est métamorphosée en classes sociales fondées sur la possession de biens matériels et de l’argent logé dans les banques. Le philosophe Karl Max nous facilite les choses dans sa théorie sur la lutte des classes. Pour lui, l’histoire de l’humanité, c’est la lutte des classes. Il faut la destruction entre d’une part, les capitalistes propriétaires des moyens de production, et d’autre part les ouvriers qui n’ont en propre que leur force de travail à vendre comme une marchandise. La classe ouvrière constitue toute une armée et est la plus nombreuse à travers le monde. C’est le mode de production des revenus qui font la différence entre les classes sociales. Vous avez la bourgeoisie, les nobles, le clergé, les capitalistes industriels et les marchands. Vous avez les intellectuels, les hauts fonctionnaires, les grands directeurs des sociétés et des organismes internationaux, et certains hommes de Dieu et ceux des gouvernements, les sénateurs et les députés… Ou pour estimer à 20% le nombre de citoyen congolais qui vivent avec plus de 20$ par jour et qui ont un logement décent, sinon, 80% de la population congolais vivent avec moins de 20$ par jour – avec une grande concentration entre 3$ et 10$ pour les plus pauvres. Cette catégorie de la population habite les quartiers périphériques ou les communes pauvres. Avec une grande concentration des pauvres dans le district de la Tshangu – on peut arriver à 8 millions de la population de Kinshasa qui connait une pauvreté avancée. Plusieurs ménages se contentent d’un seul repas par jour ou mange par délestage et ne sont pas propriétaires de leurs logements.
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