Gyrophares constamment allumés,sirènes ronflantes, longs cortèges: Un véritable délire!
Qui a droit à quoi, et pourquoi s’interroge le public médusé, au regard de cette poutine qu’offre les nouveaux hommes forts de la République Démocratique du Congo. Plutôt, c’est à un air pollué qui enveloppe le globe Kinois, air pollué par les tintamarres que dégagent les cortèges des grands « peuples » lors de leurs « va et vient ». Mêmes quand leurs conjoints se rendent au marché, leurs enfants se rendant à l’école ou leurs parents en partance pour les lieux des deuils. On ne comprend plus qui a droit aux honneurs et qui n’en n’a pas droit. Aussi curieux qu’il parait, ceux qui sont riverains des grandes artères, sont servis de ces tapages même tard dans la nuit, 1h, 2h, 3h, heures du matin, au moment où il n’y a plus d’embouteillages. Certes, « la nuit tous les chats sont gris », dit un vieil adage.
De la même façon, en RD Congo, toutes les autorités sont égales, sans préséances et partagent les mêmes honneurs, les mêmes garde-à-vous et les mêmes prestiges. Il va sans dire que, les gouvernants actuels, croient occasionner le tremblement de terre à l’aide de leurs longs cortèges, plutôt que non. Ils reçoivent, au contraire, les égards sans estime dans l’opinion publique, avec les cœurs pleins d’amertume. De notoriété publique, et suivant les usages universellement admis, il n’y a que le Président de la République et lui seul, qui a droit à ces honneurs lors de ses passages. Il convient d’observer attentivement les animaux sauvages pour apprendre, de quelle manière ils savent respecter les usages protocolaires qui consistent à obéir et respecter leurs hiérarchies. Il importe de souligner également que, si le désordre est invisible ailleurs, il est abstrait et subjectif il est donc par contre visible, concret et objectif en RD Congo, par ses dirigeants interposés. L’on se demande : A quoi, servent les séminaires qu’organise le SENAREC à l’intention des ministres, avant leur entrée effective en fonction ? On suggère les séminaires de renforcement de la personnalité qui fait défaut aux « tarés » qui gouvernent le pays. Moralité : Les roues défectueuses font beaucoup des bruits et détruisent la chaussée, dit un proverbe.
En séjour de travail en République démocratique du Congo, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Volker Türk, a Date de Publication : 18/4/2024
Ecrire un commentaire
Commentaires