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Sondage sur la campagne électorale : Félix Tshisekedi et Martin Fayulu marquent des points

* Les 5.062.991 électeurs de Kinshasa n’appartiennent plus à « un candidat »
*Selon l’enquête Félix Tshisekedi(35%), Martin Fayulu(25 %), A. Muzito(15%), M. Katumbi(14%) et D. Mukwege( 11%)

La campagne électorale a commencé  officiellement depuis le 19 novembre dernier, mais l’on a constaté que les 26 candidats, hormis les sélectionnés du sondage de l’opinion, le autres ont du mal à battre leur campagne. Malgré tout,  les électeurs de la Ville de Kinshasa nous ont livrés leurs choix  sur la présidentielle de ce 20 décembre 2023. Notons que Kinshasa était considéré comme la base de l’opposition politique en RD Congo, depuis l’avènement de Félix Tshisekedi  au pouvoir, lui-même étant le fruit de l’opposition, cette donne sur les électrices et électeurs  de Kinshasa a totalement basculée. Martin Fayulu  qui était massivement voté en 2018 avec l’appui de la coalition  « Lamuka », ne garde plus la même position vis-à-vis de  la population Kinoise dans son ensemble.  
Selon le sondage, le candidat n° 20, « Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo »  a 35 %, et le candidat  n°21, « Martin Fayulu Madidi » a 25 %, le candidat n° 24 « Adolphe Muzito » a 15%,  le candidat n°3 «  Moïse Katumbi a  14%,  et le candidat n°15 « le Dr Denis Mukwege » a 11%  sur l’électorat total des électeurs  habitants la Ville de Kinshasa.  Pour rappel, la ville de Kinshasa a 5.062.991 électeurs enrôlés par la CENI.
  En effet, sur un échantillon de la population kinoise l’équipe du sondage n’a interrogé que 50 personnes, des personnes indépendantes et impartiales via un média crédible de la ville.
1.Le candidat n°20 a  été coté  sur les nombres des électeurs ce qui donne environ (35%) des électeurs kinois. Il est classé premier sur la liste des favoris, pour cause, il a d’abord un bilan estimé moitié positif, il a une longueur d’avance par rapport à ses challengers. Son avantage est  que la population kinoise est témoin de ses réalisation notamment « la gratuité de l’éducation de base » est manifeste, le projet 145 territoires qui est en cours d’exécution dans des différents territoires, ainsi que les infrastructures routières constatés un peu partout à travers la ville de Kinshasa. Mais concernant le social de la population kinoise, il a échoué lamentablement. Le transport urbain à Kinshasa, est un casse-tête. L’insécurité urbaine n’est pas totalement maitrisée par les autorités. Rien d’étonnant dans ses discours, le candidat n°20 sollicite  toujours  que ses électeurs lui fassent encore « confiance » pour parachever son œuvre à la tête du pays. Avec ses 35% de la ville de Kinshasa qui  n’est statique changer  pourrait d’ici la fin de la campagne, et avec les pourcentages d’autres provinces, et surtout avec l’appui de sa plateforme électorale « USN », le candidat à sa propre succession pourrait gagner ses challengers à la présidentielle prochaine.
2. En outre, le candidat n°21 « Martin Fayulu »  a été choisi par ses électuers qui équivaut à 25 %  des électeurs kinois,  l’on lui accorde encore la confiance notamment par ses partisans de l’Ecidé ainsi qu’une partie de la population Kinoise qui croit encore en son combat. Il a résisté pendant 5 années sans participer au régime de Félix Tshisekedi qu’il a toujours critiqué la gestion et revendiqué la « vérité des urnes ». Malheureusement, la vérité des urnes est restée caché toujours.
L’avantage de Martin Fayulu est qu’il est d’abord natif de Kinshasa, et connu de ses électeurs, son combat «  pour le changement » est connu. Sa base de Kinshasa lui est favorable  pour  l’élection de leur candidat N°21 « Martin Fayulu ». Malgré il serait sans soutien des partenaires internationaux, ni alliance politique, il est sur le terrain, en train de battre sa campagne. C’est un véritable « soldat du peuple ».  Pour qu’il surmonte l’obstacle électoral et gagner la présidentielle, il doit faire des alliances politiques avec les autres
3. Pour le candidat n°24 « Adolphe Muzito », il a 15% de l’électorat kinois, il semble qu’il doit obligatoirement s’allier avec ceux qui marquent des points plus que lui, au cas contraire, il sera battu à la présidentielle, suite à sa campagne qu’on qualifie de timide. S’il a 15% de l’électorat kinois, l’on justifie  cette cote par le soutien direct des partisans de son pari politique qui est mieux implanté à Kinshasa et dans l’ensemble de la RD Congo.
Et encore, c’est suite à sa probité morale, les électeurs kinois gardent des bons souvenirs de lui, il a laissé le taux des dollars USD à 9200 FC/10 USD. Pour qu’il soit élu Président de la Rd Congo, il doit gagner aussi l’électorat de l’Est de la RD Congo.
4. Pour le Candidat n°3 « Moïse Katumbi », l’homme d’affaires Congolais a 14 % sur l’électorat total de Kinois. Sa popularité  est manifeste en RD Congo, il a mis des moyens pour battre la campagne électorale, malheureusement à Kinshasa on ne le sent pas vraiment. Son budget programme pour sortir  la RD Congo de la guerre et misère est de 141 milliards des dollars. Il promet de terminer la guerre dans 6 mois. Il a eu dernièrement le soutien d’autres candidats à la présidentielle à l’instar de Matata Ponyo, Seth Kikuni et Franck Diongo.
Pour le candidat du peuple, le candidat n°15 « le Dr Denis Mukwege », Prix Nobel de la Paix. L’équipe du sondage lui accorde 11% sur l’électorat  de a ville de Kinshasa. Il est aimé par la classe intellectuelle de la RD Congo. L’on lui reproche de ne pas avoir une base politique, sans parti politique. Son discours est écouté, mais qualifié des bonnes intentions. Le fait de ne pas avoir une base politique et chercher à briguer « un mandat présidentiel » c’est chercher une aiguille dans une botte des fourrages. L’on note  à la personne du Dr Denis Mukwege le candidat n°15, des sentiments patriotiques et nationalistes. Pour qu’il arrive à gagner la prochaine présidentielle du 20 décembre, il doit être adoubé par toute la classe politique congolaise, et toutes les forces vives de la nation. C’est un « joker » qui  pourrait surgir  à tout moment « dans un consensus » probablement.
Pour les cas d’autres candidats non cités par l’équipe du sondage publique, ils doivent battre davantage la campagne électorale, d’abord pour se faire connaitre de l’électorat Kinois et ensuite pour que les électeurs comprennent « les raisons de leur combat politique ». Le Top 5 continu ses enquêtes, nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.

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