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    Connaissez vos droits et défendez les !

Depuis son exil au Zimbabwe :Le Général John Numbi menace Félix Antoine Tshisekedi !

Dans une vidéo largement diffusée sur la toile, l’ancien inspecteur général de la police, proche de Joseph Kabila, a publié un long message vidéo dans lequel il s’en prend violemment au chef de l’État congolais, des allégations non-fondées.  C’est un fugitif qui est activement recherché par la justice militaire en RD Congo.
Les défenseurs des droits de l’homme demandent à Félix Tshisekedi  en tant que Commandant Suprême des FARDC, de révoquer le Général John NUMBI des Forces Armées de la RD Congo et de nommer un autre Général méritant quatre étoiles pour assurer un procès équitable au fugitif. Et demandent à la Communauté Internationale de maintenir les sanctions à l'encontre du Général John NUMBI BANZA TAMBO et de prendre des mesures pour le localiser et l'extrader en RD Congo, afin qu'il puisse être jugé.
Cela, estiment-t-ils, contribueraient positivement à la protection et à la sécurité de tous les Défenseurs des Droits de l'Homme qui travaillent sans relâche pour l'établissement de l'État de droit et la consolidation des institutions démocratiques en RDCongo. Vraie ou fausse, il serait mal placé de proférer des menaces et allégations contre le régime de Félix Tshisekedi qu’il a partagé la jouissance, et surtout pour des sals dossiers qui pèsent sur ses épaules.
En effet, selon le Général John Numbi, Félix Tshisekedi est aujourd’hui comme un inconscient qui  «  joue avec le feu dans une poudrière. » Le ton est menaçant, la posture martiale.
Devant la caméra, John Numbi Tambo Banza, chemise à manches courtes et casquette kaki.
Cela faisait près de trois ans que l’ancien chef de la police et de l’Inspection générale des forces armées n’avait pas pris la parole. Et c’est peu de dire que l’ancien inspecteur général de la Police nationale congolaise (PNC) – fonctions dont il a été démis en 2010, après l’assassinat de l’activiste Floribert Chebeya et de son chauffeur Fidèle Bazana qu’il est soupçonné d’avoir commandité – n’a pas brisé le silence pour rien.
Dans une vidéo de 11 minutes, diffusée depuis le 7 octobre dernier dans les réseaux sociaux, John Numbi a violemment attaqué le régime de Félix Tshisekedi, appelant à « barrer la route » à celui qu’il qualifie « d’aventurier ».
Il reproche à Félix Tshisekedi d’avoir « déboulonné » le système qu’il a mis au pouvoir, pouvoir caractériser par les antivaleurs, notamment la « corruption » etc.
Corruption, tribalisme…
« Corruption institutionnalisée », « tribalisme à outrance », « prédation des richesses du pays », « instrumentalisation de la justice », « assassinats politiques »… John Numbi a dressé dans cette intervention un tableau très sombre de la gouvernance actuelle.
Il reproche d’abord à Félix Tshisekedi d’avoir « déboulonné le système qui l’a mis au pouvoir ». « Les élections de 2018 ont consacré une passation pacifique du pouvoir […], une paix des braves qui s’est matérialisée par un accord dont la majorité des acteurs sont encore vivants », a-t-il lancé, évoquant le fameux « compromis » trouvé entre Joseph Kabila et l’actuel chef de l’État – compromis qui aurait permis à ce dernier d’arriver au sommet de l’État.
Pour Numbi, « Tshisekedi a perdu toute légitimité en reniant l’accord qui lui a permis d’accéder au pouvoir ».
L’ancien inspecteur général a également évoqué les prochaines élections, prévues le 20 décembre.
Organisées selon lui « pour une tricherie à grande échelle », elles « seront le feu qui va embraser la poudrière ».
Estimant que « les politiciens qui vont y participer sont des complices », il a assuré qu’il ne reconnaîtrait pas « le pouvoir qui viendrait des élections à venir » si les conditions restaient les mêmes.
 
Appel à la sédition
Versant dans la sédition, l’ancien sécurocrate de Joseph Kabila a lancé plusieurs appels aux forces de sécurité.
Pour lui, « l’armée et la police ainsi que toutes les forces de sécurité de la nation ne sont plus liées au devoir d’obéir dès lors que le commandant suprême est devenu un danger par son immaturité, son incompétence notoire, son népotisme et son comportement tribaliste qui menace l’unité nationale ».
L’associant « aux compagnons d’armes des FARDC », il a déclaré : « Si, d’ici au 20 décembre, rien ne change, nous serons dans l’obligation d’appliquer et de faire appliquer l’article 64 de la Constitution. » Article selon lequel « tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution ».
 
« Fatshi doit se retirer »
Numbi n’y va pas par quatre chemins : « Fatshi doit se retirer dans l’intérêt de la nation. » Et de poursuivre : « Seul le fabricant du monstre est capable de le détruire.
Autant nous lui avons donné le pouvoir, autant nous sommes capables de le lui reprendre. De gré ou de force. »
Retenez qu’après avoir évoqué ses critiques sur le processus électoral en cours, sur le repli du pouvoir sur “une seule ethnie”, le général, sous sanctions américaines et européennes, évoque la possibilité de “barrer la route à Félix Tshisekedi” avant de lancer : “seul le fabricant du monstre est capable de le détruire.
Autant nous lui avons donné le pouvoir, autant nous sommes capables de le reprendre de gré ou de force.”
Ce pavé dans la mare ne va pas faire redescendre la tension entre le camp Félix Tshisekedi et celui de Joseph Kabila.
En outre, début septembre, les avenues autour du domicile de ce dernier ont été rouvertes sur instruction de Félix Tshisekedi et demeurent sous la protection des éléments de la Garde républicaine et de la police militaire.
Elles avaient été fermées au public lorsque l’ancien président était aux affaires. Une nouvelle « provocation » pour les proches de l’ex-chef de l’État, qui estimaient au moment des faits que « Félix Tshisekedi faisait tout pour aller au clash ».
Il est exilé au Zimbabwe !
Poursuivi par la justice militaire pour « association de malfaiteurs » et « assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana », le général John Numbi s’était retiré dans sa ferme située en périphérie de Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, en juillet 2020. Il a ensuite fui la RD Congo en mars 2021. Sous sanctions américaines, européennes et onusiennes depuis 2016, il réside au Zimbabwe, où il a obtenu le statut de réfugié politique.
Les autorités congolaises réclament en vain son extradition. Une demande appuyée directement par Félix Tshisekedi auprès d’Emerson Mnangagwa lors de son déplacement à Harare, début septembre.
C’est curieux, face à cette sortie médiatique, le président de la République reste silencieux, lui qui aime tant les joutes verbales.
La justice congolaise, elle, qui a placé sous mandat d’arrêt depuis le 8 septembre le journaliste Stanis Bujakera pour “propagation de faux bruits” et “diffusion de fausses informations” à la suite d’articles qu’il n’a pas signés dans le magazine Jeune Afrique, n’a intenté aucune action ni contre Corneille Nangaa, ni contre le général Numbi…
Quant aux défendeurs des droits de l’homme exigent au gouvernent de la RD Congo notamment à Félix Tshisekedi de révoquer le Général John Numbi des FARDC et à nommer un autre Général quatre étoiles plus méritant pour le procès tant attendu du fugitif.
Ils estiment que la présence du Général NUMBI en liberté cDepuis son exil au Zimbabwe :Le Général John Numbi  menace  Félix Antoine Tshisekedi !
Dans une vidéo largement diffusée sur la toile, l’ancien inspecteur général de la police, proche de Joseph Kabila, a publié un long message vidéo dans lequel il s’en prend violemment au chef de l’État congolais, des allégations non-fondées.  C’est un fugitif qui est activement recherché par la justice militaire en RD Congo.
Les défenseurs des droits de l’homme demandent à Félix Tshisekedi  en tant que Commandant Suprême des FARDC, de révoquer le Général John NUMBI des Forces Armées de la RD Congo et de nommer un autre Général méritant quatre étoiles pour assurer un procès équitable au fugitif. Et demandent à la Communauté Internationale de maintenir les sanctions à l'encontre du Général John NUMBI BANZA TAMBO et de prendre des mesures pour le localiser et l'extrader en RD Congo, afin qu'il puisse être jugé.
Cela, estiment-t-ils, contribueraient positivement à la protection et à la sécurité de tous les Défenseurs des Droits de l'Homme qui travaillent sans relâche pour l'établissement de l'État de droit et la consolidation des institutions démocratiques en RDCongo. Vraie ou fausse, il serait mal placé de proférer des menaces et allégations contre le régime de Félix Tshisekedi qu’il a partagé la jouissance, et surtout pour des sals dossiers qui pèsent sur ses épaules.
En effet, selon le Général John Numbi, Félix Tshisekedi est aujourd’hui comme un inconscient qui  «  joue avec le feu dans une poudrière. » Le ton est menaçant, la posture martiale.
Devant la caméra, John Numbi Tambo Banza, chemise à manches courtes et casquette kaki.
Cela faisait près de trois ans que l’ancien chef de la police et de l’Inspection générale des forces armées n’avait pas pris la parole. Et c’est peu de dire que l’ancien inspecteur général de la Police nationale congolaise (PNC) – fonctions dont il a été démis en 2010, après l’assassinat de l’activiste Floribert Chebeya et de son chauffeur Fidèle Bazana qu’il est soupçonné d’avoir commandité – n’a pas brisé le silence pour rien.
Dans une vidéo de 11 minutes, diffusée depuis le 7 octobre dernier dans les réseaux sociaux, John Numbi a violemment attaqué le régime de Félix Tshisekedi, appelant à « barrer la route » à celui qu’il qualifie « d’aventurier ».
Il reproche à Félix Tshisekedi d’avoir « déboulonné » le système qu’il a mis au pouvoir, pouvoir caractériser par les antivaleurs, notamment la « corruption » etc.
Corruption, tribalisme…
« Corruption institutionnalisée », « tribalisme à outrance », « prédation des richesses du pays », « instrumentalisation de la justice », « assassinats politiques »… John Numbi a dressé dans cette intervention un tableau très sombre de la gouvernance actuelle.
Il reproche d’abord à Félix Tshisekedi d’avoir « déboulonné le système qui l’a mis au pouvoir ». « Les élections de 2018 ont consacré une passation pacifique du pouvoir […], une paix des braves qui s’est matérialisée par un accord dont la majorité des acteurs sont encore vivants », a-t-il lancé, évoquant le fameux « compromis » trouvé entre Joseph Kabila et l’actuel chef de l’État – compromis qui aurait permis à ce dernier d’arriver au sommet de l’État.
Pour Numbi, « Tshisekedi a perdu toute légitimité en reniant l’accord qui lui a permis d’accéder au pouvoir ».
L’ancien inspecteur général a également évoqué les prochaines élections, prévues le 20 décembre.
Organisées selon lui « pour une tricherie à grande échelle », elles « seront le feu qui va embraser la poudrière ».
Estimant que « les politiciens qui vont y participer sont des complices », il a assuré qu’il ne reconnaîtrait pas « le pouvoir qui viendrait des élections à venir » si les conditions restaient les mêmes.
Appel à la sédition
Versant dans la sédition, l’ancien sécurocrate de Joseph Kabila a lancé plusieurs appels aux forces de sécurité.
Pour lui, « l’armée et la police ainsi que toutes les forces de sécurité de la nation ne sont plus liées au devoir d’obéir dès lors que le commandant suprême est devenu un danger par son immaturité, son incompétence notoire, son népotisme et son comportement tribaliste qui menace l’unité nationale ».
L’associant « aux compagnons d’armes des FARDC », il a déclaré : « Si, d’ici au 20 décembre, rien ne change, nous serons dans l’obligation d’appliquer et de faire appliquer l’article 64 de la Constitution. » Article selon lequel « tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution ».
« Fatshi doit se retirer »
Numbi n’y va pas par quatre chemins : « Fatshi doit se retirer dans l’intérêt de la nation. » Et de poursuivre : « Seul le fabricant du monstre est capable de le détruire.
Autant nous lui avons donné le pouvoir, autant nous sommes capables de le lui reprendre. De gré ou de force. »
Retenez qu’après avoir évoqué ses critiques sur le processus électoral en cours, sur le repli du pouvoir sur “une seule ethnie”, le général, sous sanctions américaines et européennes, évoque la possibilité de “barrer la route à Félix Tshisekedi” avant de lancer : “seul le fabricant du monstre est capable de le détruire.
Autant nous lui avons donné le pouvoir, autant nous sommes capables de le reprendre de gré ou de force.”
Ce pavé dans la mare ne va pas faire redescendre la tension entre le camp Félix Tshisekedi et celui de Joseph Kabila.
En outre, début septembre, les avenues autour du domicile de ce dernier ont été rouvertes sur instruction de Félix Tshisekedi et demeurent sous la protection des éléments de la Garde républicaine et de la police militaire.
Elles avaient été fermées au public lorsque l’ancien président était aux affaires. Une nouvelle « provocation » pour les proches de l’ex-chef de l’État, qui estimaient au moment des faits que « Félix Tshisekedi faisait tout pour aller au clash ».
Il est exilé au Zimbabwe !
Poursuivi par la justice militaire pour « association de malfaiteurs » et « assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana », le général John Numbi s’était retiré dans sa ferme située en périphérie de Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, en juillet 2020. Il a ensuite fui la RD Congo en mars 2021. Sous sanctions américaines, européennes et onusiennes depuis 2016, il réside au Zimbabwe, où il a obtenu le statut de réfugié politique.
Les autorités congolaises réclament en vain son extradition. Une demande appuyée directement par Félix Tshisekedi auprès d’Emerson Mnangagwa lors de son déplacement à Harare, début septembre.
C’est curieux, face à cette sortie médiatique, le président de la République reste silencieux, lui qui aime tant les joutes verbales.
La justice congolaise, elle, qui a placé sous mandat d’arrêt depuis le 8 septembre le journaliste Stanis Bujakera pour “propagation de faux bruits” et “diffusion de fausses informations” à la suite d’articles qu’il n’a pas signés dans le magazine Jeune Afrique, n’a intenté aucune action ni contre Corneille Nangaa, ni contre le général Numbi…
Quant aux défendeurs des droits de l’homme exigent au gouvernent de la RD Congo notamment à Félix Tshisekedi de révoquer le Général John Numbi des FARDC et à nommer un autre Général quatre étoiles plus méritant pour le procès tant attendu du fugitif.
Ils estiment que la présence du Général NUMBI en liberté constitue une menace pour tous les Défenseurs des Droits de l'Homme, et elle condamne vigoureusement ses déclarations contre les institutions légalement établies, y compris la Présidence de la République. John Numbi est comme un petit poussin qui a rempli la marmite.
La question reste posée, qui se cache derrière John Numbi ?

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