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RD Congo : "Accord politique entre J.Kabila et F.Tshisekedi" Félix Tshisekedi ignore,C.Nangaa confirme et persiste !

* Joseph Kabila et son FCC ont saboté le processus électoral de 2023, en quoi le Peuple Congolais doit être pris en otage par un certain « Accord » ?
* Où était C. Nangaa lorsque Lamuka exigeait « la vérité des urnes » ? Pour quelle finalité livrer le contenu d’un ‘’Accord’’ au public, 5 ans après ?

Les propos tenus par le Chef de l’État Félix Tshisekedi sur les résultats de l’élection présidentielle du 30 décembre 2018, en marge de la 78ème Assemblée générale des Nations Unies qui s’est tenu à New-York font couler beaucoup d’encres et de salives. Devant la presse, le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a affirmé le 19 septembre dernier qu'il n'y avait « jamais eu d'arrangement frauduleux » lors de la présidentielle de 2018. Dernièrement, dans un communiqué sur le réseau social X (ex-Twitter), l'ancien président de la Commission électorale Corneille Nangaa accuse Félix Tshisekedi d'avoir « menti » au sujet d'un accord électoral frauduleux lors du scrutin de 2018 qui, d'après le président congolais, n'a pas eu lieu.  « Il a simplement menti et il le sait », a rétorque Corneille Nangaa dans son communiqué. « Un accord politique existe bel et bien, il a précédé la publication des résultats définitifs. J'en suis l'un des corédacteurs », déclare l'ancien président de la Céni. Et d’enrichir « Cet accord a été signé, devant témoins, par le président Tshisekedi et son prédécesseur [Joseph Kabila, et qu'il a été certifié et validé par trois chefs d'État africains qui l'ont félicité du fait qu'il a permis la première passation du pouvoir sans effusion de sang en RDC ». De bonne source, les États en question seraient l'Afrique du Sud, l'Égypte et le Kenya. C'est la première fois que des échanges sur ce sujet sont fait publiquement par les protagonistes supposés de cet accord.
En effet, Corneille Nangaa alimente toujours la polémique autour des résultats de la présidentielle de 2018 en RDC, dans les médias et les réseaux sociaux, et cela vers la fin du premier mandat du Président de la République. Curieusement, ses propos sont contradictoires à ce que le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a affirmé il y a quelques jours à New York.
« Raymond Tshibanda m’a contacté après les résultats des élections, et lorsque nous nous sommes vus, je lui ai dit : « Cher grand frère, si vous m’avez appelé ici pour trouver un arrangement afin que je devienne le Premier ministre de votre candidat, c’est-à-dire Emmanuel Shadary, c’est niet ! J’ai gagné les élections, j’ai les résultats. » Il m’a tout de suite rassuré en disant : « Les résultats, on peut en discuter. Chacun a ses résultats. Je ne vous ai pas appelé pour ça. » Félix Tshisekedi a ajouté que « nous sommes entrés dans le vif du sujet, qui a donné lieu plus tard à la formation de la coalition. Le lendemain, j’ai également rencontré Monsieur Néhémie Mwilanya, et je lui ai dit la même chose ».
Pour le Président de la République, « ceux qui parlent de fraudes doivent nous apporter des preuves de ces fraudes et dire qui en est responsable ». Pour lui, il n’y a jamais eu d’arrangement frauduleux entre lui et son prédécesseur Joseph Kabila. Il a déclaré qu’il aurait été approché par deux personnalités dont il a cité les noms, pour assumer la charge de Premier ministre du dauphin de son prédécesseur. Proposition qu’il aurait, selon lui, rejetée, car convaincu de sa victoire aux élections dont il détenait les résultats.
Mais Corneille Nangaa persiste et signe que cet accord a précédé la publication des résultats définitifs des élections de 2018, dont il serait  « l’un des corédacteurs, signé devant témoins, par le Président Tshisekedi et son prédécesseur ». C’est un  « accord politique », accord pour la stabilité de la République démocratique du Congo» a été certifié et validé par trois (3) Chefs d’Etat africains avec le statut leur reconnu connu par les deux parties qui l’ont félicité du fait qu’il (Accord) a permis la première passation du pouvoir sans effusion de sang en RDC ».
L’on s’interroge dans cet imbroglio, qui dit la vérité ? Et pourquoi en cette période pré-électorale ? Pour quelles intentions, C. Nangaa insiste-t-il sur cet Accord ?
Par ailleurs, cet ancien Président de la CENI, désormais en exil en Belgique, indique que sur pied dudit accord politique, des institutions de la République ont été installées, cas du gouvernement (Ordonnance N° 19/056 du 20 mai 2019 portant nomination du Premier Ministre Ilunga Ilunkamba); de la composition des bureaux de l’Assemblée nationale et du Sénat, etc.
Par ailleurs, Corneille Nangaa estime qu’à 90 jours de l’expiration irréversible de son mandat, le Président Félix Tshisekedi a fait le choix intentionnel d’une fuite en avant, pensant ainsi tromper l’opinion, en niant un Accord politique qu’il a bel et bien, en âme et conscience, conclu avec son prédécesseur un accord dont il sait pertinemment bien que la clause principale le lie. « II ne peut qu’en tirer toutes les conséquences à l’approche de l’échéance du 20 décembre », déclare-t-il. L’on se pose des questions, Joseph Kabila et son FCC sont non partant du processus électoral actuel, comment Félix Tshisekedi respectera-t-il la disposition (3) qui le lie au soi-disant Accord ?  
« Il ne saurait se permettre de falsifier un fait historique majeur, ancré depuis janvier 2019 dans la mémoire collective congolaise. II ne saurait non plus se dérober de ses obligations. II en va de son honneur et de sa dignité, le respect de la parole étant la marque de grands hommes. (…) L’accord politique existe bel et bien et il devra être rendu public », affirme Corneille Nangaa, ancien Président de la CENI. Quelles sont ces obligations qui lient Félix Tshisekedi ?
Pour élucider les choses, Corneille Nangaa est invité tout autant la Cenco et Martin Fayulu à livrer leurs données au public.
Quant à l’opinion congolaise en générale, elle est satisfaite de la réaction de M. Corneille NANGAA, ancien président de la CENI suite à sa récente déclaration en rapport avec la nécessité d’étaler toute la vérité sur les résultats des élections du 30 décembre 2018.
Il est curieux de constater que les acteurs concernés par le deal de janvier 2019 sont restés longtemps silencieux face à la falsification des résultats électoraux issus des scrutins du 30 décembre 2018.
Ainsi, la dernière déclaration de Corneille Nangaa est incomplète, l’on souhaiterait qu’il aille beaucoup plus loin en publiant le « document original d’accord » dont question afin de couper court aux spéculations de tous ordres. Le peuple congolais demande à  Corneille Nangaa de ne plus rien cacher, car toute évidence de “compromis à l’africaine” comportera des conséquences immédiates sur le processus électoral en cours en RD Congo.
L’on invite par ailleurs Martin Fayulu à communiquer également sa version de la “vérité des urnes”. C’est aussi le cas pour la CENCO dont les détails d’observation issus des centres de compilation des résultats doivent être finalement connus du public.
En outre, les révélations d’un accord sur les résultats des votes de 2018 consacreront automatiquement l’annulation desdits résultats et ouvriront la voie à un nouveau processus électoral et à la dissolution de toutes les institutions issues des urnes.

L’indépendance de la Céni mise en doute
Selon Déo Bizibu Balola, secrétaire général adjoint du parti présidentiel UDPS : « Ce sont des balivernes (...) de la part de personnes habituées à une gouvernance de l'ancien régime. S'il y a eu pacte, estime Fred Bauma (BAOUMA), le directeur exécutif d'Ebuteli, un institut congolais de recherche, il a volé en éclat depuis longtemps, après que le président congolais a rebattu les cartes dans le gouvernement, l'armée et la justice.
Selon lui néanmoins, le fait que Corneille Nangaa se déclare co-auteur de cet accord indique que la Céni est sortie de son impartialité, lors d'un scrutin dont les résultats ont été remis en cause par de nombreux observateurs : « Que le président de la Céni se soit mêlé à une négociation pour la formation d'une majorité au Parlement et pour la formation d'un gouvernement, cela questionne le rôle de l'indépendance de la Céni », remarque-t-il, ajoutant que cela mériterait une enquête.
Notez que l'ancien président de la CENI- RDC, Corneille Nangaa est toujours sous sanctions des États-Unis pour corruption et entrave au processus démocratique, est exilé en Belgique après s'être proclamé, il y a sept mois, candidat au prochain scrutin présidentiel et avoir créé son propre parti, l’Action pour la dignité du Congo et de son peuple (ADPC).
Quant aux observateurs de la scène politique congolaise constatent que, si tout ce que C. Nangaa raconte est vrai, Joseph Kabila devrait être aux arrêts provisoirement pour avoir trompé et trahi le « peuple congolais », c’est une preuve qui indique que toutes les élections antérieures notamment celles de 2006, 2011 et de 2018 n’étaient pas transparentes et démocratiques mais plutôt basées sur les mensonges. N’est-ce pas une « haute trahison » de la part du régime de Joseph Kabila qui a dirigé le pays pendant 18 ans ?

Publier « le pacte » pour quelle finalité ?
Toutes les forces de la nation exigent à Corneille Nangaa de publier me contenu de « ce pacte du pouvoir» signé entre Joseph Kabila et son successeur Félix Tshisekedi en sa présence, qu’il pense que Félix Tshisekedi a violé.  Et formule la demande au Gouvernement de la RD Congo  de faire ‘’l’extradition de Corneille Nangaa’’ ou son arrestation immédiate par l’Interpol de Belgique et l’extrader à Kinshasa pour des amples informations.
 Si cela s’avèrerait être vraie, avec comme conséquences directes sur  le régime en place, l’annulation du processus électoral en cours, le Chef de l’Etat sortant « démissionne » de ses fonctions à la fin de son mandat, notamment pour « la haute trahison de la population »et  l’activation de ‘’l’article 75, 76 de la Constitution’’, qui stipule qu’ en cas « de vacance pour cause de décès, de démission ou pour toute outre cause d’empêchement définitif, les fonctions de Président de la République, à l’exception de celles  mentionnées aux articles 78, 81 et 82 sont provisoirement exercées par le Président du Sénat.( …) Le Président par intérim veillera à l’organisation de l’élection du nouveau Président de la République dans les conditions et les délais prévus par la Constitution ».

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