ECIDE : Martin Fayulu dupé et rattrapé par ses erreurs !
Le processus électoral avance vers un point culminant en RD Congo, la date butoir est fixé pour ce 20 décembre 2023 pour la présidentielle, législatives et provinciales. Le dépôt des candidatures à la présidentielle est en cours jusqu’à la fin de ce mois de septembre. Les uns se prononcent « candidats » à la présidentielle, pour ne pas frustrés les esprits ou ne pas briser les « alliances » les autres gardent encore le silence pour se prononcer en temps opportun. « Nous annonçons à l’option nationale et internationale que nous avons décidé de ne pas déposer les candidatures de nos membres à tous les nouveaux des élections, tant que le fichier électoral, c’est-à-dire la liste des électeurs ne sera pas refaite dans la transparence et auditée par un cabinet extérieur compétent en la matière », avait déclaré Martin Fayulu, président du parti politique ECIDE au cours d’une conférence de presse à Kinshasa. En effet, à la présidentielle dernière, Martin Fayulu Madidi le Président de l’Engagement pour la Citoyenneté et pour le développement(ECIDE) candidat dans le compte de l’opposition « Lamuka » est arrivé en deuxième position, après Félix Tshisekedi selon les résultats de la CENI, qu’il a contestés, et qu’il continue à se considérer depuis comme le président « élu », revendiquerait toujours la « vérité des urnes ». Curieusement l’on a constaté qu’il est victime de ses prises de position, toujours dupé et roulé par les membres de sa plateforme électorale « Lamuka » qui ne sont pas sincères et même vision politique avec lui. Pour un petit rappel, Lamuka était composé de grosses pointures de la politique congolaise à l’instar de Jean Pierre Bemba, Moïse Katumbi, Adolphe Muzito ainsi que lui-même Martin Fayulu. L’on a constaté s’il était sorti deuxième à la présidentielle dernière, parce que sa candidature était portée par ces pointures politiques. Au fil du temps, l’on ignore les raisons politiques qui ont fait que Martin Fayulu soit abandonné par ces alliés précités. Lamuka a perdu sa vitesse de s’imposer sur le régime au pouvoir en RD Congo, du faits que les principaux alliés ont été pêché par le pouvoir, notamment lors des consultations présidentielles organisées par Félix Tshisekedi. Ces poids lourds sont en l’occurrence Jean Pierre Bemba pour le compte du MLC, Moïse Katumbi pour le compte de l’Ensemble pour la République ont quitté Lamuka pour adhérer à la vision « l’Union sacrée de la Nation » de Félix Tshisekedi. L’on notera que ces deux leader de Lamuka ont participé à la création de l’USN et ont participé au partage du pouvoir avec Félix Tshisekedi. En plus les membres de leurs partis politiques se sont retrouvés dans toutes les institutions du pouvoir. Et cela depuis la formation du gouvernement dit de « wariorrs » dirigé par Premier Ministre Sama Lokonde. Malgré qu’ils soient dans les affaires avec le régime de Félix Tshisekedi, Jean Pierre Bemba et Moïse Katumbi se réclamaient toujours de Lamuka. De leurs côtés, Martin Fayulu et Adolphe Muzito resté dans le présidium de Lamuka ne faisaient plus de l’opposition mais plutôt la « résistance ». Pendant que ses anciens alliés sont aux affaires pour se faire de l’argent et consolider davantage leurs partis politiques. Le « président élu » réclamait la revisitassions de toutes les institutions du pays spécifiquement la recomposition de la Cour constitutionnelle, la CENI, la loi électorale et dernièrement de l’audit du fichier électoral. Selon lui, le fichier électoral actuel « est fondé de toute pièce » et c’est la raison pour laquelle « il doit être audité par un cabinet indépendant ». En outre, toutes ces exigence que réclame Martin Fayulu sont nobles dans un Etat de droit et démocratique, à condition que toute la classe politique soit unie et sincère. Mais l’on a constaté que ses alliés de l’Opposition ou de la Résistance ne le soutiennent pas pour atteindre leurs objectifs. L’opinion constate qu’il a été roulé et dupé par ses alliés et amis qui donnaient l’impression de le soutenir, et pourtant n’étaient plus avec lui. Et, le dernier à lui tourner le dos dans la Résistance, s’appelle Adolphe Muzito, l’ancien Premier Ministre, présidant du Nouvel Elan. Il semble que le vieux politicien Adolphe Muzito, chassé du Palu a profité de la position politique de Martin Fayulu pour se faire encore un renom dans l’opposition congolaise. Son parti politique « Nouvel Elan » nouvellement créée par apport à l’ECIDE semble être le mieux implanté sur toute l’étendue de la RD Congo. Le Nouvel Elan participe au processus électoral actuel, et aligne ses candidats aux élections à tous les niveaux.
A l’ECIDE ? À la place d’implanter et consolider son parti politique ‘’l’Engagement pour la Citoyenneté et pour le Développement’’(ECIDE) sur toute la RD Congo, Martin Fayulu s’est contenté de son renom du candidat malheureux de la présidentielle dernière qu’il continue à revendiquer la victoire, il y a de cela presque cinq ans passés. Dernièrement, il a contracté des alliances politiques avec Matata Ponyo Mapon le président du LGD, Delly Sesanga Président de l’Envol et s’est rapproché encore de Moïse Katumbi qui l’avait déjà quitté. Dans cette imbroglio, Matata Ponyo est sauté premier pour déposer sa candidature à la présidentielle. Ce geste est un signe qui montre que le président « élu » est toujours mal entouré, un attelage mal assorti, parce qu’ils n’ont pas la même vision politique. L’on signale que parmi les militants de l’ECIDE, il y en a certainement qui auraient voulu aussi concourir à différents échelons. Aux législatives nationales, aux provinciales ou aux locales. Certains, ne voulant pas rater l’occasion ont tout simplement démissionnée du parti à cause de la position radicale et perfectionniste de Martin Fayulu, selon lui, « l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs s’est déroulée dans l’opacité la plus totale ». D’autres, loyaux, ont choisi de rester fidèles au mot d’ordre donné par leur leader, ce dernier pourrait se rattraper à la présidentielle, mais pour les militants prétendants candidats aux législatives nationales et provinciales le train est déjà passé. Selon les dernières informations, certains membres de l’ECIDE s’opposeraient que Martin Fayulu ne dépose sa candidature à la présidentielle, parce qu’il les a empêchés de ne pas déposer leurs candidatures aux BRTC de la CENI. La politique étant dynamique, les erreurs se paient souvent cash. La prudence, l’intelligence et la sagesse sont des qualités d’un bon leader politique. L’on se demande, est-ce que l’ECIDE est-il perdant dans ce processus électoral? La réalité montre qu’il serait difficile que les revendications de Martin Fayulu et du FCC soient considérées tout en permettant que les délais soient respectés. La solution est que, soit la CENI fait le forcing comme d’habitude en suivant son calendrier soit toutes les forces vives de la nation s’accordent « dans un consensus » pour intégrer les avis des uns et des autres et dans cette thèse, les délais constitutionnels ne seront pas respectés et le régime de Félix Tshisekedi aura un bonus « le glissement ». D’une part, ne pas aller aux élections dans le délai constitutionnel la RD Congo n’échappera pas aux conséquences parfois irréparables. D’autre part, il est important de consolider la démocratie congolaise en organisant les élections dans les délais sans tenir compte des revendications non fondées des politiciens plaintifs assoiffés du pouvoir. La politique est un jeu comme le football, c’est la meilleure équipe bien organisé qui gagne ! Sur les traces du ‘’leader maximo’’ feu Etienne Tshisekedi, l’UDPS avait boycotté les élections en 2006, si aujourd’hui, Martin Fayulu Madidi et son ECIDE boycotteraient le processus électoral actuel, c’est normal, c’est un jeu démocratique. Selon les analystes politiques, l’opinion reproche en Martin Fayulu de manquer la conviction et d’hésiter dans la prise des décisions importantes, s’il ne se décide pas vite dans l’actuel processus électoral, il sera rattraper sans doute par ses erreurs et compromettra son avenir politique.
En séjour de travail en République démocratique du Congo, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Volker Türk, a Date de Publication : 18/4/2024
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