Rapport Public 2018
Ce rapport public intitulé ‘’Les crimes de sang en RD Congo : Que justice soit faite !’’ Présente en résumé des cas flagrants des violations des droits de l’homme ainsi que des atteintes aux libertés publiques en RD Congo et dans la sous-région des Grands Lacs d’Afrique, il présente les événements marquants la période allant de janvier 2010 au 30 novembre 2017.
Pourquoi le choix de la RDC ? Elle a enregistrée le plus grand nombre des cas des violations des droits de l’homme et d’atteinte aux publiques notamment de la presse durant la période susmentionnée. En outre, le siège régional du GEI se trouve en RD Congo où son activité est exercée sur toute l’étendue national, il bénéficie aussi de l’appui de ses partenaires locaux, association locales, et dispose un reseau national des correspondants.
Un fait inquiétant est que malgré le pullulement des ONG et des associations locales des réjouisse des droits de l’homme et le pluralisme des medias en RDC, la situation des droits de l’homme et de la liberté de la presse reste toujours préoccupante. Les défenseurs des droits de l’homme et les professionnels de la presse n’exercent pas convenablement leur métier à cause de :
• Le manque de viabilité des organisations de défense des droits de l’homme (ONGDH) et des organes de presse qui n’arrivent pas à fonctionner normalement.
• La cruauté et les actes criminels que les activistes des droits de l’homme et les journalistes subissent pour avoir dénoncé des violations des droits notamment de la criminalité, la corruption et de le détournement des fonds publics ou des biens sociaux les exposent à la mort ou à des poursuites judiciaires par ceux qui détiennent une portion de pouvoir.
• En outre, la culture de l’impunité décourage la bonne volonté des défenseurs de la vérité, c'est-à-dire les activistes des droits de l’homme et des journalistes professionnels, et donne place à des actes des justices populaires à la place du pouvoir judiciaire.
• Le manque de la loi sur la protection des défenseurs des droits de l’homme, et la promulgation de la nouvelle loi sur l’exercice de la presse en RD Congo ne sécurise pas la profession.
• Et encore l’infiltration des agents de sécurité de l’Etat(les flics) dans les organisations des défenses des droits de l’homme et dans les médias expose de plus en plus les vrais professionnels du métier.
Tout ces faits énumérés présentent un tableau sombre sur l’avenir de la protection des droits de l’homme et de la liberté de la presse en RDC, l’on note que dans l’intervalle de 7ans, GEI a enregistré plusieurs cas des violations et des atteintes aux libertés publiques, l’année 2017 à elle seule s’est distinguée par :
- 375 cas de violations au Droit à la vie, surtout avec l’assassinat ignoble de 2 experts des Nations-Unies.
- 229 des cas de Droit à l’intégrité physique dont ont été la plupart des acteurs des partis politique en RDC, les militants des mouvements citoyens, les journalistes et les activistes des droits de l’hommes.
- 785 cas d’Arrestations arbitraires survenu dans la plupart des cas durant les manifestations politiques et des mouvements citoyens durant le 7 dernières années.
- 262 cas d’atteintes à la Liberté d’expression notamment (l’arrestation des journalistes, interdiction ou suspendu par le CSAC ou un simple communiqué du Ministère de la communication et des médias.
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