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RD Congo: Plus de 60 ministres en charge de l’Environnement et du climat aux travaux de la PRE-COP27 à Kinshasa

Plus de soixante  ministres en charge de l’Environnement et du Climat  prennent part du 03 au 05 octobre 2022, aux travaux préparatoires de la 27ème Conférence des parties à la convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique (PRE-COP27) ouverts lundi à Kinshasa.
Aux côtés de ces ministres, de centaines de délégués des Etats et des organisations internationales venus de quatre coins du monde participent à ces assises dont l’objectif est de donner des orientations sur les différentes thématiques qui constitueront l’agenda des débats lors de la 27ème session de la Conférence des parties (COP27), qui se tiendra du 06 au 18 novembre 2022, à Charm El-Cheik en Egypte.
Dans son mot d’ouverture, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a remercié la République Arabe d’Egypte pour avoir accepté que ces travaux se déroulent en RDC, pays qui, selon lui, regorge un espace majoritairement vert, de plus de 155 millions d’hectares de forêts tropicales humides et des tourbières, des mangroves et ses 10% de réserve d’eau douce de la planète.
Il a salué les efforts du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a fait du changement climatique l’une des plus grandes priorités de son action depuis son avènement à la tête du pays.
La RDC, pays solution à la crise climatique
 Pour Jean-Michel Sama Lukonde, la RDC, avec son immense réserve stratégique dont le monde a besoin pour assurer la transition énergétique, se présente dorénavant comme pays solution à la crise climatique.
« La République démocratique du Congo offre déjà beaucoup et continuera de contribuer davantage aux efforts globaux de lutte contre le changement climatique en faveur de l’humanité, car elle s’affiche, dorénavant, comme pays solution à la crise climatique mondiale », a-t-il dit.
Le Premier ministre s’est félicité de l’organisation par la RDC, le mois dernier à Yangambi dans la province de la Tshopo, d’une Conférence internationale qui a réuni les scientifiques venus de plus de 24 pays pour débattre des stratégies et des moyens susceptibles d’améliorer la protection du Bassin du Congo et des autres massifs forestiers tropicaux confrontés au phénomène de Changement climatique.
Ces travaux, a fait savoir le chef du Gouvernement, ont accouché d’un précieux outil d’orientation intitulé « Déclaration de Yangambi » dont la mise en application permettra de baisser la déforestation dans les bassins forestiers tropicaux.
« Fort de tous les efforts consentis pour sauver l’humanité toute entière, la RDC pense qu’il est temps d’anticiper certaines situations poussant certains Etats à recourir aux forces majeures pour assurer la survie de leurs populations, faisant face à l’urgence de limiter les émissions de gaz à effet de serre (GES) », a-t-il affirmé. Il a soutenu l’adoption d’une position commune permettant d’éviter de tomber dans l’arbitraire avec certains Etats libres.
Le Premier ministre Sama Lukonde pense qu’en cas d’absence d’alternatives technologiques et financières conséquentes de la part des pays industrialisés qui portent la responsabilité historique du changement climatique, il est plausible d’opérer un choix entre ce qu’il faut faire pour assurer la survie de ses populations, la lutte contre le changement climatique, la lourde facture à payer pour l’adaptation à ce fléau et le contrôle de GES.
Les préoccupations du patrimoine forestier de la RDC
Par ailleurs, la vice-Première ministre, ministre de l’Environnement et développement durable, Eve Bazaiba, a relevé les préoccupations de la RDC en rapport avec la préservation de son patrimoine forestier et l’adaptation de son économie, de ses infrastructures ainsi que de ses communautés aux impacts négatifs du changement climatique.
D’après elle, il est encore plus urgent de se pencher profondément sur les changements structurels que l’adaptation au changement climatique impose aux communautés des pays les moins avancés qui, le plus souvent, se retrouvent dépourvus des ressources technologiques et financières.
La récurrente question de l’accès des pays forestiers aux Fonds climats
La vice-Première ministre Bazaïba a également fait mention de la récurrente question de l’accès des pays forestiers aux Fonds climats, notamment ceux des bassins tropicaux de la planète, alors que, selon elle, leurs forêts rendent des services incommensurables à l’humanité.
« Comment expliquer toutes les conditions qui sont imposées à nos États pour accéder à des fonds destinés à protéger des ressources dont nous sommes tous bénéficiaires? », s’est-elle interrogé. Elle a rappelé que la plupart de ces conditions opèrent sur le terrain comme des barrières de l’accès auxdits  fonds.
Tout investissement dans la protection et la préservation des forêts, a souligné Mme Bazaïba, ne doit plus jamais être envisagé comme une aide au développement, mais plutôt comme un investissement dans le système climatique mondial qui, en réalité, est un bien commun à toute l’humanité.
« Prenons-en donc soin en investissant dans les forêts. Songeons aussi aux gardiens de forêts car, en tant que tel, ils ont droit à une rémunération », a lancé la vice-Première ministre, appelant le monde à se mettre au travail.

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