Paradoxes congolais: Véhicules privés, immatriculation de l’Etat
C’est un travers aujourd’hui très répandu à Kinshasa que de faire cesser aux propriétaires des véhicules de recourir impunément aux emblèmes de l’Etat.
On signe, et on persiste que les symboles de l’Etat ne doivent pas être forcément et nécessairement à la portée de tous. Ces symboles sont le commencement de l’autorité légalement établie, et que l’autorité n’est pas réservée à tous. Anecdote : « Qui construit chez autrui, construit pour autrui ». Fin de citation. La jurisprudence renseigne ce qui suit, en effet, il y eut à l’époque un opérateur économique et Président d’une équipe de football de la Commune de Kalamu, qui avait coutume de servir d’appoint aux importateurs des véhicules, Libanais, de faire entrer des véhicules au nom de la Garde Civile. Mal lui en prit une fois, car les services de renseignements finirent par découvrir la supercherie, et un lot de 20 véhicules fût saisi, devenant ainsi le charroi de la Garde Civile. Tôt ou tard, c’est le souhait de tous, de voir les services compétents de l’Etat surprendre les récalcitrants qui font recours aux plaques d’immatriculation estampillés tel ministère ou tel organisme de l’Etat. Ce n’est pas impossible. Voici la liste non exhaustive des immatriculations fortement piratées : - Primature, tous les Ministères, Hôtel de Ville (champion des champions), Cours et tribunaux. En plus, les officiers tant de l’armée que de la PNC ne se privent pas de faire usage aux badges et imprimés truqués, « Laissez – Passer », etc. Au-delà, les avocats et les magistrats ne se dispensant pas aux mêmes pratiques rétrogrades, au moyen des « Laissez-Passer, Pouvoir Judiciaire, Etat-major Général, », c’est n’importe quoi.
Le député national et ancien ministre du Tourisme, Modero Nsimba comparait en flagrance, ce jeudi 21 mars, devant la Cour de cassation pour imputations dommageables et propagation de faux bruits. Date de Publication : 21/3/2024
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