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Pour les élections « crédibles et inclusives » en RD CONGO:La Ceni ne convainc pas et les doutes persistent !

* Comment  va-t-elle  organiser les élections dans l’insécurité ?  A quand le BRT à Bunagana ?
* Les difficultés sont réelles et s’annoncent encore plus grave ;
* L’opposition, les mouvements citoyens et la société civile tous contre le « glissement »!

Le peuple congolais devrait avoir la culture d’accepter la réalité en face ! Les bonnes intentions et la volonté politique d’organiser les élections dans le délai constitutionnel de la part du gouvernement  Congolais sont bien manifestent. Preuve, la façon dont la CENI s’efforce de respecter le calendrier électoral rassure d’une part les électeurs, c’est  depuis le 26  novembre dernier qu’elle a publié le calendier du cycle éléctoral 2022-2027 avec les différends étapes et leurs dates d’exécution devant mener le peuple congolais au jour des scrutins prévu le 20 décembre 2023 pour la présidentielle et les législaltives.
C’est  exactement dans 6 mois  pour la tenue effective de la présidentielle, législatives, provinciales et communales.  
D’ailleurs,le chronogramme de la CENI semble être très serré et le temps qui reste agite la classe politique congolaise, malheureusement, sauf « forcing » pour sauver la face, par rapport aux activités déjà exécutées, les faits    montrent que la CENI ne serait pas à mesure d’organiser ces scrutins le même jour !
L’on retiendra que le respect de calendrier ne garantie pas  des élections crédibles, transparentes et inclusives. « La vérité sauve –dit-on »!
 En effet, ces derniers temps la CENI  réuni toutes parties prenantes dans des diverses endroits pour faire passer sa communication sur le processus électoral, notamment leur expliquer les étapes qui restent à franchir jusqu’à la date buttoir. Mais hélas !     Beaucoup des questions restent toujours sans réponses convaincantes.
A l’oeil nu l’on voit qu’elle se trouve devant plusieurs défis à surmonter pour l’organisation effective de ces élections.  
Surtout l’électorat national congolais  se demande, comment va-t-elle organiser les élections dans le délai avec l’insécurité grandissante un peu partout en RD Congo ?
Est-ce que les résultats seront-ils crédibles et transparentes ? Est-elle prête avec la logistique électorale? Et le coût électoral ?  Va-t-elle organiser la présidentielle et législatives  à un seul jour vraiment ?  Avec quelle machines (dispositif) à voter ? Etc.
Par défi, négocier ou utiliser « le forcing »pour sauver la face, comme d’habitude?  Sont là des préoccupations des électeurs par rapport à la capacité de la Ceni dirigé par Denis Kadima.  

L’enrôlement: un goût
inachevé !

Le premier test que la CENI a souffert est la question de l’enrôlement des électeurs. L’on a constaté comment l’enrôlement s’est déroulé, avec des machines qui tombent en panne à tout moment, la lenteur des opérateurs décriés dans plusieurs centres, l’achat des tickets chez les policiers qui devaient normalment mettre de l’odre, la qualité de la d’electeur déplorable, ensuite l’ajout des jours supplémentaires et des prorongations.
Surtout dans les territoires où règne l’insécurité notamment le Maï-Ndombe  bien qu’annoncé pour  ce mois de juin  encours, et dans les zones  de conflit, à l’exemple de Bunagana et quelques cités du Nord-Kivu occupés par le M23, ainsi que dans l’Ituri, l’enrôlement des électeurs est en souffrance, et un gût inachevé.
Des sources concordantes indiquent que les groupes armés(milices) notamment le M23 consolide ses positions pour un assaut ultime pour occuper la ville de Goma, ce qui rendra impossible la tenue des élections dans le Nord-Kivu  en général.
Cette situation securitaire que le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante(CENI) M.Denis Kadima et son équipe n’évoquent jamais pourrait replonger la RD Congo dans une crise pré-électorale comme celle de 2016-2018, avec ses marches, manifestations, meetings et des  répressions.
Vu ces irrégularités, les mouvements citoyens se disent prêts à soutenir l’opposition politique dans les manifestations publiques et descendront dans la rue pour exiger la démission de l’équique Denis Kadima en cas du glissement de la tenue des scrutins à la date butoir, le 20 décembre prochain.
En outre, la révision du fichier électoral avec les opérations d’enrôlement et identification des électeurs  lancée le 24 décembre 2022 était prévu pour 30 jours et 25 jours supplémentaires ont été ajoutés pour enrôlés prés de 50 millions d’électeurs, mais la CENI a enrôlé  que 46.857.697 électeurs sur nombre attendu.
L’opinion s’interroge sur base de quoi, elle a avait prévu d’enrôler prés  de   50.000.000 d’électeurs sans recensement générale de la population, qui, elle est estimée à plus de 150 millions d’habitants en RD Congo.  
Pour enrôler les 46 millions d’électeurs étapes par étapes, la CENI a été accusé de lacunes et des pannes techniques. Et cela pendant 55 jours au total.
    
La crédibilité des résultats

Des candidats à la présidentielle craignent déjà au truquage des résultats. Pour cause, du 15 au 20 mai dernier, la Ceni a organisé un audit du fichier électoral, tenez, sur les 46.857.697 électeurs seulement 43.955.181 électeurs valides. Il semble que plus de 2 millions des doublons  seraient élagués du fichier électoral. Comment le prouver?
Que fera la Ceni avec des nouveaux enrôlés qui  de Maï-Ndombe, Bunagana et d’autres cités qui vivent l’insécurité? Ces gens gens ne sont pas des citoyens congolais? Cela necesite déjà un autre audit indépendant sans doute.
Pour ne pas être roulés dans la farine, les opposants, tous exigent la recomposition de l’équipe de la CENI dirigé par M. Denis Kadima, ainsi que  de la Cour Constitutionnelle.
Un autre faille de la Ceni, montre qu’elle cherche à prouver l’opinion à la place de voir la réalité en face, dernièrement pour le vote de « la loi sur la répartition  de sièges », toutes les réclamations et remarques  de l’opposition  sont restées sans suite pourtant nécessaire pour la consolidation de la démocratie congolaise, le Parlement congolais a fait la sourde oreille et a voté cette loi sans tenir compte des remarques de l’opposition ni celles des observateurs indépendants.
Normalemnt, il fallait  que l’adoption de cette  loi soit avec  option d’enrôlement ultérieur des électeurs dans les trois territoires de Masisi, Rutshuru et Kwamouth.  
Cette hypothèse présente clairement le fichier électoral de la Commission Electorale Nationale Indépendante, CENI, comme partiel voire incomplet, par le fait qu’un enrôlement ultérieur est prévu pour les citoyens congolais résidant dans ces trois territoires concernés.
Cela signifie qu’après ledit enrôlement, il y aura accroissement d’enrôlés dans le Nord Kivu, dans le Mai-ndombe et par conséquent à l’échelle nationale.
Et au total actuel de 43.941.891 vont s’ajouter les nouveaux enrôlés.  
En conséquence, il y aura un nouveau fichier, avec comme effet logique un nouveau quotient du siège et une nouvelle répartition de sièges par circonscription électorale.  
D’où, il serait irrationnel et illogique de convoquer le corps électoral pour ce 25 juin 2023 prochain, du fait que ni le fichier électoral et moins encore la répartition de sièges ne seront à cette date, définitifs.  
En outre, il sera donc nécessaire de réunir les conditions de sécurité pouvant rendre possible cet enrôlement programmé, de manière à avoir enfin un fichier national définitif, y compris la nouvelle répartition de sièges.
Mais le Parlement  congolais a voté cette loi avec cette irrégularité. L’objecfif «allons seulement aux élections»! Comment?  
Avec cette allure, la crainte des opposants   est sur  le contrôle des résultats  des élections.
Ils veulent que les résultats soient affichés dans chaque bureau de vote avant la transmission et la compilation de résultats par la CENI.
Chose grave, la  nouvelle loi ne prévoit pas cette disposition, ce qui fait craindre l’opposition des résultats « préfabriqués » et « truqués ».
En autre, l’on a reproché au processus électoral du «  manque de consensus » et les pressions de la majorité présidentielle sur l’Eglise Catholique pour désigner Denis  Kadima à la tête de la CENI en 2021 avaient suscité la colère de l’opposition.
Elle considère ce dernier comme étant en accointance avec le Président Félix Tshisekedi, tout comme la composition du bureau et de la plénière de la centrale électorale parait largement acquise à l’Union Sacrée pour la Nation(USN).
Le subtil jeu de chaise musicale et de mutation au sein de la Cour Constitutionnelle par le Chef de l’Etat a inquièté tous les observateurs avertis. Les nouveaux juges  semblent eux aussi proches du chef de l’Etat.
Retenez, la CENI et la Cour Constitutionnelle sont les deux institutions clés pour la centralisation et la validation des résultats électoraux en RD Congo.
Quand adviendra-t-il  si elles sont inféodées au Président  de Répubique sortant ? Si le gagnant est déjà connu, votons -le par acclamations!

Atmosphère d’insécurité totale
Le défi majeur qui n’est pas sans conséquence avec des élections prochaines du 20 décembre, est celle de l’insécurité grandissante à travers toute la RD Congo et surtout à l’Est.
En effet, le M23 tienne toujours bon nombre de positions stratégique au Nord-Kivu, une année est passée depuis qu’il occupe la ville frontalière de Bunagana, la centaine d’autres groupes armés sèment aussi la pagaille dans les deux Kivu et en Ituri.
Malgré l’Etat d’urgence renouvelé, l’armée régulière ne parvient pas à prendre du terrain, ou à récupérer les villages conquis par le M23. Il est clair que ce conflit ne sera pas résolu militairement.
Signalons que les rebelles et les  groupes armés sont appuyés par les pays voisins notamment le Rwanda et l’Ouganda.
A l’ouest de la RD Congo, la milice Mobondo tue dans l’espace Grand Bandundu et dans les environs de la ville Kinshasa.
Par exemple, la semaine dernière, le CODECO a massacré des centaines des personnes  à Ituri etc.
L’on constate que malgré des accords signé fin novembre à Luanda  sous l’égide des Afrique de l’Est, (EAC, SADC), prévoyait le retrait du M23 de ses positions et retourner leur position à la frontière rwandaise, quelque temps après, l’on a remarqué que le M23 joue à la montre, les résultats sont mince.
La ruse est que le M23 a accepté de se retirer d’une de ses positions à Kibumba, mais tient toujours une bonne partie du Nord-Kivu et n’est pas retourné vers la frontière rwandaise.  
Le M23 a profilé pour se disperser vers l’ouest pour rejoindre ses positions dans le Masisi.
Soulignons que la guerre à l’Est de la RD Congo ne cartonne pas seulement entre les FARDC et les térroristes du M23.
Il existe  plus de 120 groupes armés dans la région. Bien sûr, ce mouvement térroriste est armé, détient sous son contrôle le vaste territoire et qui a provoqué environs 500.000 civils déplacés, mais il est loin d’être l’unique menace pour la sécurité des populations l’ensemble de la RD Congo. Les FARDC affrontent aussi les ADF (Allie Democratic Force), ces derniers massacrent et tuent en RD Congo et en Ouganda.
Les ADF est un groupe armé d’origine Ougandaise affilié à l’Etat Islamique (EI). La RD Congo a décidé de sous-traiter le combat contre les ADF à un voisin, l’Ouganda.
Kampala s’est vu autoriser l’entrée sur le sol congolais en décembre 2021, mais  un an plus tard, le bilan est très négatif.
Groupes armés
Hormis les térroristes du  M23 et des ADF, l’Est de la RD Congo est également le bastion des dizaines de groupes d’autodéfense «  maï- maï » qui pillent, violent et tuent… certaines fois, il semble être en complicité  avec des officiers des FARDC qui les instrumentaliseraient comme supplétifs, c’est d’ailleurs le cas dans le conflit avec le M23, qui se bat maintenant principalement  contre des groupes hostiles  comme (FDLR, APCLS, Nyatura, Codeco, Zaïre…) et non contre les FARDC.
En outre, selon les derniers chiffres du bureau Conjoint des Nations-Unies pour les droits de l’homme  offrent également un tableau saisissant dans l’insécurité en RD Congo.
En octobre 2022, l’ONU estime que 86% des violations des droits de l’homme sont commises par la PNC, l’armée ou les services de renseignement, contre «  seulement » 14% pour des groupes armés. Tout ceci prouve qu’il y a de l’insécurité,que la Ceni ne voit pas!
Et l’Etat de siège ?  
L’inefficacité de l’Etat de siège, l’échec du gouvernement du Gouvernement à instaurer la sécurité  inquiété tout particulièrement  en cette période électorale.
En  effet, l’Etat de siège a été instauré depuis le mois de mai 2021 dans deux provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, n’a pas porté ses fruits.
Les groupes armés y sont toujours plus nombreux et cet état d’exception qui transfère le pouvoir civil aux militaires n’a pas permis d’éviter le retour du M23, pourtant en «  inactivité » depuis 2013.
Lors de la seule première année, «  plus de 2.500 civils ont été tués dans les deux provinces sous état de siège, contre 1.300 sur la même période un an plus tôt. Selon le baromètre sécuritaire du Kivu, la mesure davantage symbolique et politique que sécuritaire, vient pourtant d’être prorogée la semaine dernière au
Senat. Ce qui pose question  quant à la bonne tenue des élections dans ces régions, qui sont pourtant fortement pourvoyeuses de voix, généralement acquises à l’USN et à l’Opposition.

Crise financière
Le manque d’argent est le motif que la CENI pourrait reporter les scrutins. La vie chère que déplore tout le monde n’épargne pas cette institution  d’appui à la démocratie.
Si la CENI est sincère, elle peut éclairer l’opinion quant à ce. Combien elle a déjà perçu au gouvernent, et il reste combien sur le coût global  pour la réussite effective de la présidentielle et les législatives de ce 20 décembre.
La réalité sur le terrain montre qu’elle est essoufflée sur la question des finances. D’ailleurs, il semble que ses agents accusent des arriérées des salaires.
Quant aux mouvements citoyens (la Lucha et Filimbi..) s’en mêlent avec  l’opposition pour intensifier les revendications et des protestations, cela devraient normalement  interpellés le régime de Félix Tshisekedi au pouvoir et d’être prudent, surtout d’écouter  les autres, au cas contraire « le forcing électoral » plongera sans doute la RD Congo dans le chaos.

Que faire ?
Si la situation sécuritaire ne s’améliore pas les mois prochains, et que le Gouvernement de la RD Congo refuse de négocier avec toutes les parties prenantes concernées sur le processus électoral,  pour ne pas perdre  face électoralement, le Président pourrait  être tenté de reporter le scrutin et de s’offrir quelque mois supplémentaire, dans le fauteuil présidentiel, conformément à l’article 70 alinéas 2 qui stipule que «  à la fin de son mandat, le Président de la République reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau président élu ».
Il est temps, que toutes les forces vives de la nation s’imprègnent notamment le CNSA, la société civile, les acteurs politique pouvoir et opposition s’impliquent pour sauver le processus électoral, et éviter une énième crise pré-électorale en RD Congo.

Et le gouvernement?
Les «warriors» doivent scuriser le procssus éléctoral, en mettant fin à la guerre de l’Est, en utilsant des voies et moyens pour l’intérgité de la RD Congo.
Au cas contraire, l’Est du Congo deviendrait alors la zone  la plus militarisée d’Afrique avec la présence de la plus importante mission des Nations unies(Monusco) avec un budget de 1 milliards USD, 16000 casques bleus, de la Force régionale d’Afrique de l’Est composée de kényans, de burundais, de sud soudanais et d’ougandais, auxquels viennent se rajouter les 120 groupes armés.
Tout cela finirait par « geler » le conflit et créer des « zones tampons » entre les groupes armés et l’armée congolaise, sous contrôle de la Force régionale… le temps des élections.
Le risque est une « Balkanisation» de l’Est du Congo dont la présence de forces armées étrangères n’a jamais apporté de solution au conflit.
Ceci dit, la vérité est qu’il serait impossible pour la CENI d’organiser les élections dans l’insécurité grandissante et avec une crise financière qui s’annonce ! Wait and see.n


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