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RD Congo : L’opposition tâtonne et en perte de vitesse !

*  A la recherche  d’un candidat commun, qui va s’effacer au profit de qui ?
*  Jean Marc Kabund-A-Kabund en prison, Jean- Pierre Bemba, Vital Kamerhe, Modeste Bahati ...dans le filet de l’USN !

Le processus électoral est en marche en RD Congo et continue son bon chemin sans perturbation malgré les aléas et embuches, notamment quelques poches d’insécurité constatés ces derniers temps à l’ouest dans l’espace (grand Bandundu), ainsi que la situation chronique de l’agression du pays  par le Rwanda via les terroristes du M-23 à l’Est. Comme d’habitude, tous les cycles électoraux organisés en RDC, l’insécurité causée par la guerre d’agression qui date depuis 1999,  et par des groupes armés  ne devraient pas constituer un obstacle ou une excuse pour le régime Félix Tshisekedi de ne pas organiser les élections ce 20 décembre 2023 constatent  des analystes politiques internationaux.
La preuve est que les groupes armés qui opèrent en RDC notamment  à l’Est n’ont jamais envisagé de renverser le pouvoir en place, mais se contentent seulement  à commettre des atrocités et de piller des ressources naturelles en complicité avec des pays voisins.
En effet, certaines langues de  l’opposition politique  se délient et parle déjà d’un forcing ou d’une fraude qui se préparerait à la CENI  pour faire passer le candidat de l’Union Sacrée pour la Nation, le Président sortant Félix Tshisekedi  aux élections présidentielle qui s’approchent.
Forcing ou pas, la démocratie congolaise connait des difficultés, l’opposition politique qui devait faire l’équilibre, elle-même est mal assortie et en faible de vitesse depuis un last temps.
D’abord, elle a commencé par la contestation de la désignation des animateurs de la Commission  Electorale nationale Indépendante(CENI), près d’une année était passée  inutilement, pour ne pas déposer les noms de la composante opposition à l’Assemblée nationale.  Par la suite cette dernière, a fini par  confirmer les noms des membres de la CENI proposés par les 6 composantes sur les 8 composantes de la société civile, excepté les deux composantes à savoir l’Eglise Catholique et Protestante.  
L’équipe Dénis Kadima contestée par l’opposition  est entrée en fonction. La première de chose à faire, elle a présenté le calendrier électoral, a commencé par l’enrôlement des électeurs, chose faite.
En outre les opposants étaient contraint d’aller se faire enrôler, à l’exception du PPRD qui a boycotté le processus, curieusement, l’on a vu des membres de ce parti s’enrôler massivement, d’ailleurs quelques-uns ont adhérés à l’Union sacrée pour la nation(USN) qui  soutienne  la candidature de Félix Tshisekedi aux élections qui se pointent d’ici la fin de l’année.
Même ceux de Lamuka se sont faits enrôlés pour ne pas emboiter les pas au PPRD, et ne pas tomber au piège à l’instar de l’UDPS en 2006.
Quelle perte pour ceux qui ont suivi  le mot d’ordre des opposants de ne pas aller s’enrôler !
L’on retiendra que malgré les embuches que la CENI rencontré, elle est parvenue à enrôlé avec succès 43.941.891 électeurs.
A l’heure actuelle, la CENI  attend l’adoption de la loi portant la répartition des sièges par circonscription électorale pour les élections législatives, provinciales, municipales et locales adoptée déjà à l’Assemblée nationale la semaine dernière.

Il reste au Sénat  Rd Congolais de l’adopté à son tour avant d’être promulgué par le Président de la République, chef de l’Etat.
Tenez que l’étape suivant est la convocation du corps électoral pour ce 25 juin 2023 par la CENI.
Que fait l’opposition ?
L’opposition qualifie cela d’irrationnel et d’illogique la manière donc la  CENI  exécute ses tâches  conforme à sa mission et mandat. Les carottes sont déjà cuites.
L’on  note que les opposants en RD Congo manquent l’objectivité dans leurs actions, déplore un analyste politique sérieux.
A la place de chercher comment présenter les failles de l’actuel régime au pouvoir à la population spécifiquement dans  les domaines de la gouvernance, gestion de la chose publique, de la démocratie et des droits de l’homme, l’opposition se concentre sur des faiblesses ou la vie privée des individus et dabs la futilité pour ne pas dire dans une vaste distraction.
D’une part, le peuple sait  très bien qu’une partie des opposants actuels  étaient  aux   affaires avec  le régime actuel qu’ils détestent.  Lamuka de son côté a continué d’exigé  la vérité des urnes de la présidentielle passée et la réforme des institutions de l’Etat, un discours dépassé par apport aux évènements politique de la RD Congo. Une autre franche de l’opposition se dit opposition républicaine, quelle distraction pour les opposants politiques congolais !
En effet, l’honnêteté exige de reconnaitre que le bilan du premier mandat de Félix Tshisekedi échec ou réussite doit être partagé avec ses opposants qui les qualifient aujourd’hui « d’un dictateur ». Tenez, qu’il a commencé à travailler avec la coalition FCC-Cach, le PPRD était mieux représenté un peu partout dans le Gouvernement et dans le Parlement, ainsi que dans toutes les institutions de la nation, ils ont dirigé ensemble jusqu’en 2021.  
Quand est venu l’USN, l’on retrouve encore des caciques du FCC et de Lamuka dans les affaires, le peuple n’est pas dupe.
Ces faits et d’autre encore prouvent que l’opposition congolaise manque d’objectivité.
Pour le moment, l’opposition devrait chercher un discours de la campagne électorale, et un candidat irréprochable, charismatique pour convaincre les électeurs à adhérer à sa cause.
Si l’on compare l’opposition de la RD Congo avec  celle d’autres pays, à l’exemple du Sénégal, Kenya etc. c’est le jour et la nuit.  
La RD Congo nécessite une opposition forte pour barrer la  route à la nouvelle dictature de s’installer.
Marches et des sit-in étouffés dans l’œuf !
Malgré l’intolérance politique  et les arrestations arbitraires des acteurs de l’opposition manifestent  par le  régime au pouvoir  de Félix Tshisekedi, pour des motifs fondés ou non fondés,  condamnée par l’opinion tant nationale qu’internationale, les opposants congolais ne devraient pas attendre la réaction de la communauté internationale pour concrétiser leurs actions et activités politiques sur le terrain.
Dans la démocratie, c’est aussi constitutionnelle de faire des manifestations publiques  voir des sit-in etc. Mais cela devraient être conforme à la loi.
L’on constate en RD Congo que les alliés du pouvoir d’hier de Félix Tshisekedi, c’est sont eux  qui sont des organisateurs des marches, des sit-in  contre le même régime qu’ils ont défendu à peine, cela pour embrouiller un peuple déjà meurtri par la misère et la souffrance. Tout c’est en faveur de leurs intérêts égoïstes du pouvoir, la pauvre population est utilisée sans motif valable.
Marcher  pour quel motif et pourquoi ?  
Normalement, un opposant doit avoir son « idéologie » que le peuple devrait savoir et adhérer librement.
Par exemple, le leader maximo Etienne Tshisekedi de triste mémoire avait son idéologie de » l’Etat de droit, la démocratie » (Sociale démocratie).
Il a eu l’adhésion massive de la population en générale de la RD Congo.
Le Patriarche Antoine Gizenga de triste mémoire avait aussi son idéologie, le nationalisme, «  lumumbiste ».
Les deux leaders à savoir l’UDPS et le PALU n’avaient pas des militants mais plutôt des croyants déclarent un observateur.
Les peuples a cru à leurs idéologies sans problème, et la preuve est là, l’UDPS est arrivé au sommet du pouvoir.
Les opposants politiques congolais actuels ont quelle idéologie ? Ils prônent quoi ? Ils luttent pourquoi ?
L’opposition en désunion
Parmi les opposants politiques de la RD Congo, personne n’accepte l’autre, et pourtant ils font semblant d’être ensemble dans des marches et dans des sit-in, mais dans leur for intérieur, c’est le culte de l’individualisme qui les ronge. Ils sont en ordre dispersé.
Les  4 leaders de l’opposition à savoir : Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Delly Sessanga et Matata Ponyo sont des potentiels candidats à la présidentielle de ces scrutins  du  20 décembre prochain.
Sans oublier  le Dr Denis Mukuege, Adolphe Muzito sont aussi de la partie. L’on se demande, qui va laisser la place à qui ?  Qui va s’effacer au profit de qui ?  
Quant aux dinosaures politique comme  Jean Pierre Bemba, Vital Kamerhe, Modeste Bahati  sont déjà bloquésdans le filet de l’USN.
La date butoir pour la tenue des élections présidentielles et législatives, reste presque  6  mois, dans les Etats majors des partis politique l’on constate que chaque  « leader opposant » est candidat à la présidentielle.
Le choix d’un candidat commun de l’opposition  pose déjà un problème.
D’une part la loi de la congolité(loi Tshiani) pour empêcher les uns  à se présenter à la présidentielle, de l’autre côté les arrestations arbitraires des opposants, l’objectif est de rendre le boulevard électorale vide pour le candidat de l’USN.
Il est temps que l’opposition se concerte pour se trouver un candidat commun  et unique qui pourra faire face à Félix Tshisekedi.
A la place de crier déjà à la fraude électorale avant la tenue dédite élections en question.
A la place  de se plaindre ou se victimiser, tout est possible en RD Congo, avec un bon discours charismatique, tout peut arriver, et peut changer en faveur de l’opposition.
Il suffit de dénoncer ou démasquer les points faibles de l’actuel régime, tout peut basculer  comme en décembre 2018.
C’est le peuple qui décide devant les urnes. Pour contourner les manoeuvres de la CENI, formuler une demande au Conseil de sécurité de l’ONU de donner à la MONUSCO la mission de certifier les resultats des élections comme ce fut le cas au Côte d’Ivoire, auditer encore le fichier électoral par une institution indépendante internationale.
Quant à la persécution, les arrestations des opposants que l’on déplore, c’est une chose normale en politique.
Un peu partout au monde, un opposant n’arrive  jamais au pouvoir ou ne gagne les élections facilement.
On ne peut pas avoir une démocratie en bonne santé, sans une opposition active et forte.

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