Les opposants affaiblis en RD Congo:Voici comment l’affaire « Porte- parole de l’Opposition » divise !
* Martin Fayulu garde sa position radicale : « lamba, lia, to koya te !
* Le très dynamique Adolphe Muzito rejoint Moïse Katumbi et Matata Ponyo
Les opposants en RD Congo ne s’entendent jamais. La preuve est que depuis la Constitution du prévoit dans ses disposition une place pour l’opposition de se choisir un « porte parole », ce poste reste toujours vide depuis l’adoption de l’actuelle Constitution de la RD Congo. Cette fois ave le régime Félix- Antoine Tshisekedi qui prône L’Etat de droit l’on pense que les opposants politique de la RD Congo vont se choisir leur « Porte-Parole ».
En effet, dans cette course vers le choix du« porte parole de l’opposition » le parti politique Ensemble pour la république de Moïse Katumbi est favori suite à sa position par apport aux résultats des élections legilslatives et présidentielles dernières. Il sorti deuxième selon les résultats de la CENI, il dépasse ses collègues opposants en nombre des députés nationaux, provinciaux et sénateurs. A ce titre, ce poste pourrait revenir sans doute à l’Ensemble pour la république.
De son coté, le parti Nouvel Élan d’Adolphe Muzito a annoncé jeudi 20 juin sa participation aux discussions entre Ensemble pour la République de Moïse Katumbi et Leadership et gouvernance pour le développement (LGD) d’Augustin Matata en vue de la désignation du porte-parole de l’opposition congolaise.
Blanchard Mongombe, secrétaire général du parti Nouvel Elan, a fait cette annonce jeudi à Kinshasa, à l'issue d'une réunion avec le secrétaire général d’Ensemble pour la République, Dieudonné Bolengetenge :
« Nouvel Elan est un parti politique de l’opposition, Ensemble également. Et d’ailleurs Ensemble est le parti le mieux représenté au niveau de l’Assemblée nationale avec ses 19 députés. Nouvel Elan avec trois députés, il était question que nous puissions échanger, partager les vues autour de la question du porte-parole de l’opposition ».
Une loi de 2007, jamais mise en application, impose aux forces politiques représentées à l’Assemblée nationale de se choisir un porte-parole ; en ses articles 17 ; 19. Et cela 30 jours après l’investiture du gouvernement de la République. .
Ce texte prescrit aussi, a rappelé Blanchard Mongombe, d’élaborer un règlement intérieur devant organiser le fonctionnement de cette structure légale :
« Il y’a eu une proposition, un avant-projet du règlement qui avait été initié par le parti Ensemble et ses députés. Nouvel Elan et ses députés également, nous avons apporté nos amendements ».
En tant que républicains et respectueux des textes, a-t-il poursuivi, « nous avions estimé qu’il fallait s’organiser pour harmoniser les vues par rapport à cette structure. C’est ce que nous venons de faire ».
Selon lui, « dans le plus bref délai », le bureau de l’Assemblée nationale sera saisi pour la mise en œuvre de cette structure républicaine.
Avant les élections générales de décembre 2023, il y a eu un rapprochement entre Matata, Katumbi et Muzitu dans le cadre des tractations en vue de la désignation d’un candidat unique de l’opposition à la présidentielle. Mais cette n’avait pas abouti : Matata s’était désisté au profit de Katumbi, alors que Muzito avait pris ses distances en maintenant sa candidature. Tout est claire que le nouvel soutient la démarche constitutionnelle d’avoir un Porte-Parole de l’Opposition qui pourrait prendre parole et défendre les opposants au sein des institutions du pays et devant les partenaires politiques de la RD Congo.
Malheureusement cette démarche semble être vouée à l’échec suite à la radicalisation de la position de Martin Fayulu, le leader politique de l’Ecidé. Il accuse Moise Katumbi de vouloir donner des béquilles au régime Félix Tshisekedi. Pour rappel, Martin Fayulu avait interdit à ses membres de boycotter les élections législatives et présidentielles du 2o décembre 2023. Son Parti ECIDé n’a aucun député national, ni provincial moins encore un Sénateur. Selon des sources concordantes, le choix de porte parole de l’Opposition n’a rien avoir avec les leaders des Partis politique, cela pourrait se faire par consensus sans tenir compte des nombres des députés ni des sénateurs au Parlement. L’on pensait à Constant Mutamba l’actuel Ministre de la Justice à cause de son courage et dynamique politique. Delly Sessanga le Président de l’ENVOL et le Prix Nobel Denis Mukwege, S. Kikuni sont oubliés totalement dans cette démarche, pour le moment le nom d’Augustin Matata Ponyo circule dans des salons politiques des hauts niveaux pour occuper ce poste du « Porte-parole de l’Opposition » en RD Congo à condition qu’il ait le soutien de ses pairs à savoir Moïse Katumbi et Adolphe Muzito et les autres opposants.
Le PPRD fait la résistance politique, il est classé au même titre comme Lamuka de Martin Fayulu. Une chose vraie est que les opposants doivent s’accorder pour arracher ce poste que la Constitution de la RD Congo prévoit pour eux. Au cas contraire, le régime de Félix Tshisekedi est capable de créer un « nouveau opposant » pour occuper ce poste. Wait and see !
(Par Prof. Samuel Mimbu Kangu)
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