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RD Congo:Toute la vérité sur l’attaque du Palais de la nation


* Coup d’Etat manqué en RD Congo, Scenarios ou montage ?
* Un très mauvais signe pour le régime de Félix Tshisekedi
* La population exige une enquête et des interpellations...
La population congolaise de souvienne encore des scenarios d’un certain Eric Lengi en 2006, et du Pasteur Mukungibile avec ses adeptes en 2012, ces derniers avaient réussi à cas même à faire passer leur déclaration à la RTNC. Le cas récent de Christian Malanga n’est pas étonnant aux Kinois habitués à ces aventures politiques.  La différence est que  Christian Malanga était connu des autorités, services de sécurité et de la diaspora congolaise de ses intentions  de prendre le pouvoir par le canal non démocratique. Chose que le peuple congolais n’acceptera jamais après l’organisation de quatre cycles électorales en RD Congo.
Chose grave, l’on ne comprend pas la perméabilité du Palais de la nation par la bande à Christian Malanga dans leur attaque de ce bâtiment abritant le bureau officiel du Chef de l’État congolais et de ses services tôt le matin du dimanche 19 mai 2024, doit, non seulement inquiéter, mais beaucoup plus interpeller les services de sécurité à tous les niveaux sans exception.
Non sans raison, car si le Palais de la nation, bureau du chef de l’Etat, censé être sécurisé par un bataillon des gardes républicains bien armés jusqu’aux dents est ainsi perméable, il y a une véritable faille qui nécessite que de comptes soient demandés aux responsables de services d’intelligence.
Vraie ou fausse, une analyse rapide montre que l'intention était de renverser le pouvoir en place, malheureusement, Christian Malanga aurait connu une trahison de la part de ses complices internes, semble –t-il.
En effet, à voir les vidéos que les assaillants se sont prises dans le Palais de la nation et en dehors de celui-ci, cela montre que les GR, soit avaient été zigouillés, soit ils ont abandonné le lieu à l’avancée de l’ennemi. Il est très inimaginable que ces « aventuriers » aient pris possession de ce lieu, se fassent des vidéos de plus de trois minutes et se photographient pendant longtemps.
Imaginez puisque que c’est le bureau officiel du président de la République que ce dernier ait décidé d’y travailler cette nuit, quel aurait été son sort ? Imaginez que ces aventuriers, aventuriers parce que visiblement pas bien guidés par un professionnel, avaient pensé prendre la RTNC où le dispositif sécuritaire est moins important qu’au Palais de la nation, quelle serait la conséquence communicationnelle ?
A qui la faute ?
L’Agence nationale de renseignements (ANR) en premier, n’a pas vu venir cette menace ? Le Département des Renseignements militaires, ex-Demiap, somnolait-il ? La Direction Générale des migrations (DGM) n’a pas vu les gens traverser nuitamment ? Enfin, quelle discipline le commandant des gardes républicains a-t-il inculquée à ses hommes : d’être au poste de garde avec des téléphones en train de facebooker, tik-toker ou plonger dans les réseaux sociaux ?
Il est évident que les militaires au Palais de la nation aient été surpris soit endormis, soit distraits à leurs postes de travail à cause des téléphones ou télévisions.
Ce qui est une grande violation des consignes dont chacun devrait répondre à son niveau. Quant aux autres services (ANR, ex-Demiap, la DGM et la police), les responsables doivent s’expliquer.
Politiquement, le VPM de la Défense nationale, Jean-Pierre Bemba, et celui de l’Intérieur et sécurité, Peter Kazadi, ne sont pas exemptés. Ils doivent aussi s’expliquer, eux qui ont des gros budgets pour la sécurité, sur toutes ces failles qui, supposons-le que le président de la République était à cette heure-là en train de travailler au Palais de la nation, allaient lui coûter la vie étant donné que les assaillants avaient déjà pris complètement possession de cet édifice. N’avaient-ils pas eu vent de la présence du Chef de l’État à une fête au Pullman Hôtel ? Car c’est à cet endroit précis qu’il s’y trouvait, selon les informations des sources fiables.
Quel message pour le pouvoir et les opposants politiques ?
Le porte-parole des FARDC a parlé  dans son communiqué officiel  « d’une tentative d’un coup d’Etat étouffé dans l’œuf ».
Bien que la tentative de la bande à Christian Malanga soit neutralisée avec l’arrestation de plusieurs assaillants dont un homme de race blanche que certaines indiscrétions affichent comme un sujet américain, rien n’exclut que d’autres groupuscules ou mouvements armés bien organisés se soient dissimulés dans la capitale Kinshasa.
C’est ici l’occasion de remettre sur la table, l’occupation des terres au Congo-Brazzaville par les Rwandais sous prétexte des activités agricoles. Ce complot entre Denis Sassou Ngouesso et Kagame n’est pas à négliger. Maître manipulateur, Paul Kagame est capable de tout.
Et le fait que le test sur le Palais de la nation soit une réussite, doit inquiéter le régime de Tshisekedi car c’est un mauvais signe pour son pouvoir.
Cet acte humiliant pour le pays, associé à la prise d’otages que font subir les politiciens aux Congolais au Palais du peuple, risque de donner raison aux prochains aventuriers, pour la simple raison que Malanga et sa bande n’ont peut-être pas reçu l’appui interne qu’ils espéraient.
Si Christian Malanga et sa bande ont échoué, les autres qui viendront ne le louperont pas.
D’où le renforcement de la sécurité et le développement des stratégies dans le choix des animateurs compétents devant diriger les services d’intelligence que ce soit civil ou militaire. Ceci passe un coup de balai sans complaisance.
Le coup d’Etat étouffé dans l’œuf constitue aussi un avertissement pour les  futurs aventuriers qui essaieraient un jour de tenter de prendre le pouvoir en RD Congo par les armes ou par un coup d’Etat.   
La question de la peine de mort qui bénéficie d’un moratoire devra être aussi examinée à l’Assemblée nationale pour des cas pareils de prise d’armes pour combattre le régime.
Les complices ?
Si au cours de cette attaque chez Vital Kamerhe l’on a pu compter trois morts dont deux gardes de l’élu de Bukavu et un assaillant, mais du côté du Palais de la nation, les morts sont comptés en dizaine et plusieurs interpellations dont un blanc présenté comme un sujet américain.
Mais là où ça fâche,  ce que le leader de ce mouvement subversif, un certain Christian Malanga, connu des services pour son activisme et surtout ses messages hostiles au régime de Kinshasa, ait pris l’avion de Kenyan Airways à partir de Nairobi, soit descendu à Brazzaville lui et quelques-uns de ses lieutenants, qu’ils soient reçus à Kinshasa comme étant des investisseurs par plusieurs responsables, des ambassadeurs voire même au centre Lindonge par le cardinal !
L’on se demande, comment donc à ce niveau, aucun service n’a pu les appréhender, ni l’ANR, ni l’ex-Demiap ou encore la DGM, les laissant passer sous fausse qualité d’investisseurs ? Or, à suivre le modus operandi de cette meute, l’attentat contre la résidence de VK l’a été pour servir en cas de l’assassinat de ce dernier, de prétexte à leurs complices de l’Est, d’entrer dans la danse, s’appuyant justement sur le pseudo assassinat de celui qui est pressenti comme le prochain président de la chambre basse du parlement et grand leader dans le Kivu.
Créant ainsi une confusion et panique  au sein de l’Union sacrée et surtout que la RDC se retrouve institutionnellement faible, c’est-à-dire sans gouvernement et sans parlement consolidé.
Il semble que la requête continue dans les abords du Palais de la nation et dans la baie de Ngaliema où  se trouvait le bastion de ces commandos.
Des sources dignes de foi font état de l’arrestation de plusieurs étrangers de l’Est-Afrique dont les Ougandais, Rwandais, Kenyans et même certains Congolais d’en face.
Alors la question que tous les Congolais sont en droit de poser aux autorités kenyanes : est-ce un hasard lorsque l’on sait que la rébellion de Nangaa est partie de Nairobi, capitale kenyane ?
Denis Sassou Ngouesso croît-il que les Congolais sont dupes, ne savent pas ce qu’il fait avec Paul Kagame ?
A ce point, le peuple congolais de Brazzaville doit savoir que son président est en train de jouer un jeu susceptible de fragiliser les relations fraternelles qui le caractérisent avec les RD Congolais.
La base militaire avancée qu’il a donnée à Paul Kagame et ses alliés sous prétexte d’un accord agricole risque d’être une erreur fatale pour son régime.
Enfin, tous ceux qui ont présenté ces hors-la-loi comme étant des investisseurs et ceux qui les ont reçus, doivent être interpellés. La complicité semble bien passer partout et Tshisekedi devra donc ouvrir l’œil et le bon, car c’est ainsi que l’aventure de l’AFDL a commencé.


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