Candidat à la députation nationale : Kayembe Hasama Trudon soutien A.Félix Tshisekedi candidat Président de la République
Bonjour Monsieur Kayembe Hasama Trudon! Vous êtes candidat député national au District de la Funa, l’on peut savoir le pourquoi et pour quelle finalité?
Je suis candidat parce que je me suis senti dans le devoir d’accompagner le Président Antoine Félix Tshilombo Tshisekedi dans l’accomplissement d’une mission que nous avons tous héritée comme combattant de l’UDPS, celle de l’établissement d’un Etat de droits dans la vision du Père de la démocratie et héros national, Etienne Tshisekedi wa Mulumba.
Elu Député, nous ferons de notre mieux pour légiféré des lois qui permettront la mise en place effective de cette vision.
Il y a eu d’autres députés qui siègent à l’Assemblée nationale pour le compte de l’UDPS, ont- ils échoués ou fait une bonne mine de l’UDPS arrivés fin mandat depuis 2016?
A cette question, la réponse doit venir de notre peuple, car c’est lui qui donne mandat et celui qui doit juger encore, si la mission pour laquelle ils les avaient envoyés au parlement a été satisfaite ou non. Ils doivent présenter au peuple un bilan, c’est sur base de ce dernier que le peuple dira son mot.
Pensez-vous tenir tête haute lors de la campagne sur le terrain en sorte que vous soyez-sans concurrent déloyale en ayant mis en marche toutes les batteries pour être élu comme Député national pour le compte de l’UDPS?
Tenir tête haut ! bien sur, la campagne électoral n’est pas une mince affaire. Je le sais, ce qui me rassure la victoire aux échéances qui arrivent est que je ne postule pas à titre personnel mais au nom de l’UDPS, la fille ainée de l’opposition, le parti qui a milité pendant 34 ans pour l’établissement d’un Etat de droits et qui incarne l’espoir du Peuple Congolais.
Je vais gagner ensemble avec FUNA, car la campagne électoral est un sujet dont chaque combattant et combattante va s’approprier pour la réussite total de notre cher parti.
C’est-à-dire Félix à la magistrature suprême et Trudon Kayembe Hasama et les autres à la députation nationale.
Vous êtes Président de la commission d’audite à l’UDPS, vous auditez pour aboutir à quel résultat final ? Pourriez-vous éclairez l’opinion sur le silence de mort remarquable concernant l’audite au sein du parti. L’UDPS vous reconnait-il comme son Auditeur principal sur le plan national et international ?
Etant président de la commission de l’audit financier ; moi et l’ensemble de membre de la commission avons pour mission de mettre en place une bonne procédure de gestion et aussi effectuer le contrôle de mouvement d’encaissement et de décaissement, de fond au sein du parti ; ainsi que de la façon dont le patrimoine du parti est géré et mettre la rigueur dans la gestion.
Nous devons déjà expérimenter la bonne gouvernance au sein du parti pour que demain au pouvoir, nous l’UDPS soyons modèle de gestion.
Un silence, hum hum hum ; nous avons traversé une zone de turbulence totale avec la mort de notre cher président Etienne Tshisekedi, dû à cela nous avons mise en place des stratégies allant dans l’idée de consolider l’unité du parti jusqu’à l’atterrissage en douceur qui a eu lieu le 31 Mars dernier avec l’élection de Félix Tshilombo Tshisekedi comme président du parti et candidat de l’UDPS à la présidence à l’issu du congrès extraordinaire 2018. Et bientôt nous serons sur terrain avec l’autorisation de Monsieur le Président du parti.
Pour que je sois Président de cette Commission, j’ai été élu par l’ensemble des auditeurs nommés dans la décision. Et la confiance nous faites par le feu Etienne Tshisekedi donc je jouis du privilège de sa confiance et de la reconnaissance par tous les membres du parti.
Avez-vous à rendre compte de votre rapport principalement au Président du parti ou soit à l’exécutif de l’UDPS ? Et qui signe l’ordre de mission pour que l’audit soit opérationnel ?
Nous rendons compte au président du parti cela dans le respect de l’article 57 du statut car notre rôle est de contrôler l’exécutif qui gère au quotidien le parti.
L’ordre de mission est signé par le président du parti ; sauf en cas d’empêchement, il peut déléguer une personne de son choix.
Avez-vous le plein pouvoir de suivre à la loupe chaque dépense que engage le parti par le Président y compris le Secrétaire Général en cas d’une activité officielle du parti pour pouvoir garder votre comptabilité exacte. Votre point de vue ?
Cher journaliste, si l’ordre de mission est très clair à ce sujet, n’y a pas de commentaire à ajouter. Sachez qu’à l’UDPS chacun joue son rôle. Je ne suis pas financier mais un contrôleur des finances.
En cas d’usurpation de votre autorité par un individu du parti n’ayant pas reçu mandat, avez-vous le pouvoir de le sanctionner ?
Nous nous en remettons à la hiérarchie (président du parti) pour de décisions conséquentes.
Nous déposons notre rapport d’audit auprès du président du parti. Il lui revient de décider en dernier ressort.
Quelles sont vos impressions à propos du Congrès extraordinaire de l’UDPS qui a eu lieu du 30 au 31 mars derniers, quel message clé lancez-vous à la population congolaise ?
Nous sommes très content que le congrès aie produit de bon fruit, car l’élection de Félix Tshisekedi di FATSHI à la présidence de l’UDPS est l’accomplissement d’une des prophéties du sphinx qui disait que la démocratie s’occupera de son dauphin et la communauté tant national qu’international a été témoin de la manière dont la démocratie a donner naissance au dauphin de l’icône redoutable de la lutte pour celle-ci en RDC.
Nous demandons au peuple congolais de faire confiance à Félix Tshisekedi et de le voter massivement aux élections du 23 décembre prochain car il incarne la mission de faire entrer ce peuple dans la terre promise « le progrès social du congolais ».
Qu’en dite-vous sur le débat contradictoire qui a eu lieu entre les 4 candidats de l’UDPS, sous d’autres cieux, est un message fort en terme démocratique?
Ce débat est un message fort comme vous le dite, car nous avons démontré à la face du monde qu’à l’UDPS le problème de dauphin se résout par le respect à la lettre des normes démocratique, donc c’est question de méritocratie et non d’appartenance. Nous avons aussi démontré que l’UDPS est le seul parti capable d’instaurer une démocratie effective en RDC et surtout nous osons croire que la CENI nous emboitera les pas en organisant un débat contradictoire pour les candidats à la magistrature suprême. D’ailleurs c’est pour éviter le débat contradictoire des candidats présidentiables que la constitution a été modifiée en 2011 de 2 à 1 tour. Ce n’est pas facile.
La Résolution 2409 du Conseil de Sécurité de l’ONU accorde un nouveau mandat à la MONUSCO, pensez-vous qu’elle va respecter ladite résolution, car certaines langues l’accusent ne pas jouer franc jeu et suite à cette résolution, peut-on dire que la RD Congo est sous tutelle de la communauté internationale ?
Oui, j’ai confiance dans cette organisation de nations unies et je pense qu’elle va respecter à la lettre la résolution 2409. Ce qui permettra une installation effective de la démocratie dans notre cher et beau pays via l’organisation des élections.
La RDC est un pays indépendant et pas sous tutelle. La communauté internationale à tout intérêt de nous accompagner afin que nous menions à bon port le bateau de l’organisation des élections. Le vent de la démocratie a soufflé sur l’Afrique et il est temps qu’il souffle en RD Congo, c’est pour cela que nous soutenons la démarche du président Félix Tshisekedi ainsi que l’ONU et pensons que cette fois ci la démocratie sera effective dans notre pays.
La reconstruction de la RD Congo reste un processus à court terme ou à long terme ?
C’est un processus à moyen terme car, il suffit qu’on ait une gestion responsable et honnête de la chose publique ; c’est pour cela que le peuple doit sanctionner les dirigeants actuellement en place à travers les urnes, en votant massivement pour l’UDPS. La reconstruction de la RDC n’est qu’une question de l’amour du Congo et du congolais. Seule la volonté politique résoudra ce problème.
Le Président de la CENI M. Corneille Naanga dit que ‘’ sans machine à voter, il n’aura pas d’élections le 23 décembre 2018 en RD Congo’’ sa déclaration est-elle fondée ?
Que Monsieur NANGA arrête de jouer avec le feu, car ce genre de déclaration risque d’embraser le pays ; c’est une déclaration superfétatoire, il n’a pas à conditionner la tenue des élections par l’utilisation de sa machine à voler. Nous irons aux élections le 23 décembre 2018 sans cette fameuse machine à voter.
Le Président de l’UDPS M. Félix Tshilombo Tshisekedi vise à gagner les élections présidentielles tiendra-t-il le coup, on dit qu’en politique il n y a pas de cadeau ?
Etant vrai fils du Congo, sa détermination et avec l’accompagnement de tout le peuple congolais lui donne la prédisposition de relever ce défi d’instaurer un Etat de droit et celui de faire de la RD Congo la locomotive du développement de l’Afrique centrale.
La Majorité présidentielle accuse l’opposition ‘’d’avoir peur des élections’’ par manque d’un projet de société, partagez-vous leur opinion ?
C’est la Majorité qui a peur des élections car elle est consciente qu’elle n’a pas de discours, son bilan est largement négatif à telle point que même un élève de l’école primaire ne peut accepter qu’un membre de la majorité ne se tienne devant lui avec un discours inutile. Vous savez que l’UDPS notre parti est le seul qui a un projet de société viable et l’a partagé avec les autres candidats aux échéances électorales de 2011 ; nous avons un projet de société qui vous sera encore une fois présenté par le candidat président pendant la campagne électorale avenir.
Le Président feu Etienne Tshisekedi Wa Mulumba nous a quitté le 1er février 2017 en Belgique, qu’est ce qui bloque le rapatriement de son corps et l’organisation des ses obsèques en RD Congo ?
L’organisation des obsèques d’Etienne Tshisekedi reste une question de volonté de la part de ceux qui dirigent le pays.
Il ya quelques jours un accord a été signé entre les différentes parties (famille biologique, politique et gouvernement) mais si cela tarde, c’est juste la mauvaise foi de ceux qui gouvernent qui font preuve d’aucune notion sociologique.
Votre mot de la fin ?
Je demande à tous les combattants et à tous les congolais de se ranger derrière le président Félix Tshisekedi pour l’alternance dans notre pays. C’est lui l’alternatif crédible..
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