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Les supplices du Christ, la joie des Pasteurs !

Un peuple indifférent ne se soucie de rien, dit un vers fameux. De vrai est que, les autos proclamés hommes de Dieu, sont très riches en défauts et très  pauvres en qualités. 
Pour exemple : qui d’un féticheur reconnu  apportant un secours à un pauvre malade en lui remettant ce avec quoi il peut se nourrir et se soigner, et un pasteur qui venait de recevoir les offrandes et dîmes, mais tout indifférent à l’égard de ce pauvre d’hospices ,remplaçant de Lazare, peut s’estimer faire la volonté de Dieu, qui est « Amour » par-dessus tout ? 
Ces « hommes-dieux » ont tout ce qu’il faut pour faire la volonté du diable et, non pour suivre la voie de Jésus- Christ, qui fait leur bonheur ou, l’escalier qui leur sert de s’enrichir sans cause.  Pour les pastaman, ce n’est pas la religion, mais leur bel esprit qu’ils ont intérêt de persuader  à ceux qui les écoutent.
Faute de l’Etat ? 
La multiplication des sectes religieuses en RDC, excipe la complaisance de l’Etat Congolais, qui se sert de ces charlatans, pour endormir les populations. 
Sinon, comment comprendre que le même gouvernement qui a grandement besoin des moyens pour réaliser les projets des développements sociaux, ferme les yeux face aux dérangements des églises du réveil qui se dispensent de payer les impôts dus à l’Etat, dans la stricte recommandation de Jésus-Christ aux siens en ces termes : A César ce qui est à César, à Dieu ce qui est à Dieu. Cela étant donné, les églises doivent respecter cette recommandation, même à titre volontaire, en payant à César son dû. 
Comment expliquer que les organes de presse sont astreints à l’impôt et, dispense accordée aux églises du réveil. 
En effet si les églises innombrables qui pullulent dans chaque parcelle à Kinshasa et à l’arrière pays payaient leur impôt à l’Etat comme au Japon, où c’est à chaque culte que les délégués de l’impôt perçoivent ce qui revient à l’Etat, on ne manquerait pas ce avec quoi la C.E.N.I.peut organiser les élections.  
Dîmes et offrandes pour les « pastas », rien pour Jésus qui tant souffert sur la croix ni pour les nécessiteux. D’où : Souffrances atroces à Jésus-Christ, bonheur aux souverains pasteurs !
Quid de l’ultimatum contre les églises et bistrots tapageurs ? Lorsqu’une autorité donne un commandement, il faut qu’il soit appliqué, dans le cas contraire, il perd systématiquement sa crédibilité. 
L’ancien, Commissaire Provincial le Général C. Kanyama dont on ne peut remettre en doute le savoir-faire, en son temps avait bien fait de rappeler à l’ordre les « gourous »,à cause de leur diabolique entêtement, au sujet bien entendu, des tapages tant diurnes  que nocturnes que produisent sans frais, les bistrots et les églises du réveil. 
Oubliant que, là où le droit de prier s’arrête, celui du repos commence pour le reste des populations riveraines. 
L’opinion aurait souhaité que les Commissariats et Sous commissariats de la PNC, soient rappelés à l’ordre en vue de faire appliquer cette instruction. Sans quoi, c’est à un bide perceptible ou renouvelé.JPSn 

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