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Kibali Gold Mine : Malgré les dispositions d’une production accrue 2018 La révision du code minier embarrasse les opérateur


En effet, le code minier RD Congolais inquiète bon nombre des opérateurs miniers à cause de sa rigueur.
A ce sujet, il intéressant de signaler que Kibali Goldmines s’est toujours plaint auprès du gouvernement l’invitant à revoir tant peu soit-il les clauses de ce code qui va à l’encontre  des objectifs de Kibali pour l’avenir et le développement de la RD Congo. Au cours d’une conférence de  presse tenue le 22  janvier 2018 dans la salle de Conférence de l’Hôtel Memling situé dans la commune de la Gombe, le patron de Kibali, Monsieur Mark Bristow, Président Directeur Général de Randgold Ressources et Président du Conseil d’administration de Kibali est revenu, une fois de plus, sur ce dossier. C’est ici où la question de savoir pourquoi Kibali continue à faire cavalier seul dans ce code minier RD Congolais ?
Pour la petite histoire, il convient de souligner que la position tranchée de cette entreprise tient du fait qu’elle est une des rares investisseurs sont régis par le régime des arrangements particuliers dont le contenu n’est pas de l’opinion publique congolaise. A ce sujet, l’on déplore aussi que des contrats léonins dénoncés par la société civile continuent à privilégier certains operateurs miniers qui ne sont pas soumis au régime du code minier congolais. 
Ici, il est important de signaler que Randgold ressources n’est pas venu en RDC pour se limiter qu’au projet Kibali qui est à sa neuvième année de production. 
L’on ne renseigne que le premier lingot d’or a eu lieu en 2014. Kibali compte investir sur une très longue période avec sa stratégie de laisser les nationaux conduire ses affaires.
Mark Bristow répondait ainsi à une question lui posée par l’honorable députée élue de haut Uélé, madame Geneviève Inagosi. Monsieur Mark Bristow n’a pas manqué de préciser qu’âpres un développement réussi, Kibali s’engage pour  une production accrue cette année.
Le patron de Kibali a eu des mots justes pour éclairer la lanterne de l’assistance dans son point de presse. C’est dans cette optique qu’il a eu à déclarer qu’après huit ans et 2,5 milliards de dollars après le début du développement de Kibali par Randgold Ressources, il est prévu que l’entreprise puisse atteindre sa pleine production au courant de cette année suite en la mis en service du système sous terrain, auto matisé et intègre, de manutention et de hissage de minerai.
Le patron de Kibali a tenu à préciser que la mine est sur le point de produire en 2018 au-delà de son objectif de 700.000 onces d’or. Ce qui fera d’elle, l’une des plus grands producteurs port souterrain et de hissage, l’équipe a résolu les défis de traitement, augmentant le taux de récupération et gardant l’alimentation au dessus du niveau de conception de la plaque signalétique de l’Usine. Dans le même temps, la cote environnementale Iso 14001 : 2015 de la mine s’est préparée à un alignement sur les nouvelles normes de sécurité Iso – 45001, qui doivent encore être publiées «  Et l’homme de déclarer que tout ce qui reste à faire est d’accroitre la production souterraine et déterminer la construction d’Azambi, la troisième nouvelle centrale hydroélectrique de Kibali, qui devrait être connecté au réseau d’ici le milieu de cette année. Le patron de Kibali a signalé qu’avec le rétrécissement des dépenses de développement, Kibali devrait maintenant être en mesure de commencer à rembourser ses prêts d’investissement. Malheureusement, en raison du non-remboursement contenu des crédits d’impôts atteignant les 192 millions de dollars américains, les actionnaires de Kibali ont du injecter plus d’argent dans l’opération au cours de l’année dernière pour permettre à la mine de payer ses créanciers. Pendant ce temps, des discussions se poursuivent avec le Ministère des finances pour voir dans la mesure du possible, comment résoudre cette question du remboursement du trop perçu de la taxe sur la valeur ajouté. D’où Bristow se plaint pour que le remboursement soit même partagé entre sa firme et le gouvernement surtout que  Randgold n’est pas venu en RDC pour peu de temps.
Le patron de Kibali a fait savoir dans sa conférence de presse qu’au cours de huit dernières années, alors que Kibali était encore en chantier, il a payé 2,25 milliards de dollars américains à l’Etat et au peuple congolaise sous forme d’impôts, de permis, d’infrastructures, de salaires et de paiements aux fournisseurs locaux. Ses actionnaires, quant à eux, n’ont pas encore reçu un retour sur leur investissement. 
A noter que le remboursement des bailleurs de fonds pourra aller jusqu’en 2026. C’est dans cette perspective que Randgold a signé un partenariat à long terme avec la RDC, son gouvernement et sa population. S’il faut considérer que depuis 2009 Kibali n’est ni en mesure de rembourser les prêts des bailleurs des fonds, ni partager les dividendes aux partenaires et qu’un projet de révision du code minier soit en discussion au parlement, cela ne peut que décourager les élans de Randgold de poursuivre son investissement dans le même secteur en RDC.
Et Bristow de renchérir : « La reprise par surprise du projet controverse du code minier est particulièrement décevant. Car, le projet ne tient pas compte des très sérieuses  inquiétudes de l’industrie quant à l’impact négatif qu’il aura sur toute perspective d’investissements supplémentaires dans ce secteur. J’en appelle à nouveau au gouvernement à discuter  avec l’industrie de la formulation d’un code qui stimulera cette composante clé de l’économie de la RDC au lieu de la paralyser ».
Bristow a souligné que Randgold restait engagé à un avenir en RDC et a déjà commencé à un avenir en RDC et a déjà commencer a recherche des nouvelles opportunité de développement dans ce pays.  En RDC  comme dans les autres pays hôtes, Randgold se considère comme un partenaire du gouvernement et du peuple et son point de vue sur cette question ne doit pas être considérer comme une critique inconsidérée, mais comme un plaidoyer d’un investisseur majeur poursuivant un résultat qui bénéficiaire équitablement à tout ce partenaires. Réalisations en 2017 et objectifs 2018 pour les réalisations de Kibali en 2017, il y a lieu de retenir  que la production a augmenté de 2% à 144 608 oz au troisième trimestre conformément au plan et de  6%  sur les neufs mois comparés de 2016 ; la production devrait s’accélérer à la mise  en service de l’unité de transport des matériaux de la mine souterraine et du système de levage   de puits au quatrième trimestre ; Obtention d’une nouvelle certification ISO 14001 (environnement) ;  Audit interna ISO 45001 réalisé et actions spécifiques identifiées avant la publication des normes ; Projets d’huile de palme retardé en raison du climat des investissements actuel…
Pour ce qui est des objectifs de 2018, l’on retiendra la production ciblée 730.000 oz d’or ; aucun accident avec perte de temps ; optimalisation de l’autorisation de l’exploitation de la mine souterraine et augmentation de la capacité du puits en matière de tonnage ; rattrapage des arriérés des résidus de la mine souterraine ; première fourniture d’électricité d’Azambi ; poursuite du programme de développement des compétences des cadres et techniciens congolais ; poursuite de la mise sur pied de  notre équipe de gestion (Direction) ; poursuite des pourparlers avec les autorités sur le rembourrement de la TVA et d’autres créances fiscales ; obtention de la certification ISO 45001…,
Ce qu’il faut savoir sur Kibali
Kibali détient 10 permis couvrant une superficie d’environ 1.836 kilomètres carrés dans les mines d’or de Moto du Nord-est de la RDC, à environ 560 km au Nord-est de la ville de Kisangani et à 150 km à. L’Ouest de la frontière ougandaise d’Arua. Kibali est une coentreprise entre Randgold Ashanti (45 %) et la société paraétatique (RDC) la SOKIMO (10%). Randgold Ressources est l’opérateur de la mine.
Le projet est exploité par Randgold Ressources et représente un investissement de plus de US 2,5 milliards par les partenaires. Kibali a coulé son premier lingot d’or en septembre 2013 avant l’échéance et a commencé la production commerciale au quatrième trimestre de 2013. La mine a produit 585.946 onces d’or en 2016.
Kibali comprend une opération intégrée à ciel ouvert et souterraine ainsi qu’une usine de traitement de 7,2 Mtpa. Le projet sera finalement alimenté par une centrale hydroélectrique soutenue par une centrale thermique pendant la période de faibles précipitations comme support. 
Le total des réserves de minerai a diminué à 9,2 Mo à la fin de 2016 à la suite de l’épuisement des ressources minières qui s’élèvent à 17,4 Mo.

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