«Il faut inculquer l’idée de nationalisme aux peuple congolais»
Le président de la République, Chef de l’Etat, Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a une lourde tâche de chasser les antivaleurs dans la société congolaise. Au cours de sa conférence de presse tenue la semaine dernière, le Patriarche Maurice Futi Mwekono, a parlé de quatre plus grands fléaux qui rongent le peuple congolais.
il s’agit de :
1.L’esprit de s’enrichir en un temps record c’est-à-dire enrichissement facile,
2.La corruption,
3.Le tribalisme,
4.Le régionalisme,
5.Le manque du patriotisme,
6.La mauvaise constitution qui a été conçue par un groupe de personnes selon leurs intérêts.
Parlant du point relatif à l’enrichissement facile, ce qui se passe actuellement dans la classe politique et dirigeante de notre pays est une honte pour le peuple congolais. Cela donne l’impression que les enfants congolais vont dans les universités pour étudier comment mentir et voler ; cela fait la honte pour les professeurs congolais qui brandissent des gros titres académiques et souvent faux. Nos éminents professeurs et pourtant conscients que l’avenir de ce grand pays dépend de la formation qu’ils donnent à nos enfants étudiants les meilleures inspirations comme à l’époque de l’université Lovanium. Abordant le deuxième chapitre ayant trait à la corruption, le patriarche Maurice Futi Mwekono a dit que pour arriver à limiter ces fléaux, il faut que notre nouveau code de la famille soit appuyer par la constitution du pays en matière de mariage et des foyers, car toute conclusion tirée de ce phénomène de 1ere Bureau, 2eme Bureau, 3eme Bureau, etc. ne respecte pas la femme congolaise. Comment peut-on chosifier nos sœurs et nos mamans jusqu’à les appeler bureau ? Depuis quand un être humain devient bureau ?
Notre constitution doit être claire en cette matière, car même à l’époque de nos ancêtres, ils avaient plusieurs femmes, mais ils ne les avaient jamais appelé Bureaux, c’est normal aujourd’hui, la femme congolaise doit se mettre debout pour que cette appellation injurieuse disparaisse dans le langage de notre pays. Voilà ce qui pousse l’homme congolais à voter lorsqu’il entretient une multitude de femmes. Aussi les congolais doivent cesser de croire qu’une nomination au poste de commandement devient un fonds de commerce. Et c’est ça, le jeu de nos compatriotes qui se font politiciens pour s’enrichir en un temps record.
Le tribalisme
Ce fléau est celui qui a détruit les comportements de l’homme congolais. Lorsqu’une personne est nommée au poste de commandement, cette personne doit savoir qu’elle a une charge lui confiée au profit de la RDC et de son peuple. Cela l’obligera d’éviter tout esprit du tribalisme et de l’égoïsme, d’où le parlement et le sénat doivent réfléchir sur les méthodes pour reformer la moralité du congolais. Cela doit commencer à partir de l’école maternelle jusqu’ ‘à l’université. D’où les cours de civisme sur le nationalisme doivent être’ obligatoirement enseignés a tous les niveaux du système de notre enseignement. De cette façon, lorsqu’on pourra lui poser la question de savoir qui est-il ? Ces jeunes congolais se reconnaitra comme dit précédemment congolais tout court ; et non Mongala, Mukongo, Muluba ou Moswahili etc… nous savons que cela prendra beaucoup de temps, mais un commencement est très impératif, c’est de cette façon qu’on pourra créer une nation congolaise qui n’existe plus que de nom aujourd’hui. La constitution actuelle doit être revue du fond en comble pour ne privilégier que les intérêts de la nation congolaise ; car la constitution d’un pays est l’outil qui régit la vie de toute la nation.
En conclusion
La création d’un parti politique ne peut pas être une affaire de la famille mais plutôt d’une nation. Les partis politiques qui ne sont pas implantés dans toutes les provinces du pays doivent être supprimés. Pour être élu comme député national, le candidat doit être reconnu dans toutes les provinces du pays afin de défendre l’idéologie de son parti politique. On doit bannir l’esprit de promesses à la population : la construction des ponts, hôpitaux, écoles, marches publics, etc… ces taches reviennent à l’Etat. Un député est un représentant du peuple, son devoir et sa mission est celui de parler au nom du peuple. Lorsqu’un candidat député commence à promettre à la population la construction des écoles, hôpitaux, routes, etc.… cela devient la corruption, la démagogie. L’affaire des groupes parlementaires nationaux dans l’hémicycle par exemple : Caucus Maï-Ndombe, Ne Kongo, Kasaï et autres doivent disparaitre. Ces députés nationaux doivent se reconnaitre selon leurs partis politiques et où dans leurs plates-formes des groupements politiques.
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