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A propos d’un certain détournement à l'ONATRA: Le DG Martin Lukusa lève l’équivoque et éclaire l’opinion !

Il est important de retenir  que la Redevance logistique terrestre (RLT),  instaurée pour financer des projets d'infrastructure et d'amélioration des services de transport, est toujours au cœur d'une controverse persistante en raison de son affectation jugée irrationnelle.
En effet, selon l'Office national des transports (ONATRA), démentant ainsi les allégations de détournement, "il n'y a jamais eu détournement de fonds RLT mais plutôt et peut-être une affectation non rationnelle au regard de l'objectif pour lequel cette RLT a été créée". Retenez que depuis plusieurs années, des allégations circulent concernant un groupe d'individus qui aurait mal géré les ressources financières générées par cette redevance.
Cette situation soulève de nombreuses questions sur la transparence et la responsabilité dans la gestion des fonds publics. Il est essentiel de comprendre que l'affectation des ressources de la RLT ne devrait pas être arbitraire, mais alignée sur des projets qui favorisent réellement le d é v e l o p p e m e n t économique et l'amélioration des i n f r a s t r u c t u r e s .
Dans le contexte actuel, où les besoins en matière de transport et de logistique sont en constante évolution, il est crucial de réévaluer l'utilisation de la RLT afin de garantir qu'elle soutient effectivement les initiatives qui répondent aux attentes des usagers et contribuent au développement durable.
Le manque de clarté dans la gestion de ces fonds peut nuire à la confiance du public envers les institutions responsables, d'où l'importance d'une réforme qui favorise une gestion plus rigoureuse et ciblée. Le mérite de Martin L u k u s a Dans le contexte actuel de la gestion des entreprises publiques en République Démocratique du Congo, cette affaire soulève des questions cruciales sur la transparence et l'éthique au sein des institutions publiques.
Ce scandale a éclaté lorsque Lukusa, à son retour d'une mission, a découvert avec stupéfaction que son compte bancaire avait été crédité, sans son consentement, d'une somme significative de 10.000 USD par le comité de suivi RLT/Onatra SA.
 Dans un contexte où les enjeux éthiques et la transparence au sein des entreprises duportefeuille de l'Etat sont constamment remis en question, la position de Martin Lukusa mérite d'être soulignée.
En s'abstenant de s'associer à un groupe de personnes qui auraient bénéficié indûment de cette rémunération, Lukusa a affirmé avec clarté ses principes éthiques. Cette décision souligne non seulement son engagement envers une gouvernance responsable, mais aussi son désir de maintenir une distance critique vis-à-vis des pratiques pouvant être perçues comme r é p r é h e n s i b l e s.
En renonçant à ses droits liés à son statut de membre du comité, Lukusa a démontré que l'intégrité personnelle prime sur les intérêts matériels.
Ce choix, bien que difficile, illustre un leadership axé sur l'éthique, affirmant ainsi que la réputation et la confiance sont des biens précieux pour une organisation durable. Dans un monde où les compromissions semblent parfois inévitables, le refus de participer à des mécanismes de rémunération douteux constitue un exemple à suivre pour les dirigeants d ' a u j o u r d ' h u i .
Cette décision courageuse met en lumière les dysfonctionnements au sein du comité de suivi RLT/Onatra SA.
En conscientisant ses membres sur la gravité de leurs actions, Lukusa élève le débat sur l'éthique professionnelle à un autre niveau. Il démontre avec sa posture que la responsabilité des dirigeants ne se limite pas à la gestion des ressources, mais s'étend également à la sauvegarde des principes qui régissent la bonne g o u v e r n a n c e .
Ainsi, la démarche de Martin Lukusa rappelle l'importance cruciale de l'éthique dans la prise de décision, posant les jalons d'un management qui valorise la transparence et la responsabilité.
Cette attitude peut inspirer d'autres leaders à faire de même, promouvant ainsi une culture organisationnelle fondée sur des valeurs solides et respectueuses. Face à ce défi, le comité de suivi est désormais confronté à une introspectionnécessaire.
 La réaction de Martin Lukusa pourrait bien être un catalyseur de changement, incitant les autres membres à reconsidérer leurs choix et à rétablir un climat de confiance au sein de l'entreprise. Dans un monde où les scandales et les abus de pouvoir sont monnaie courante, l'engagement de Lukusa représente une bouffée d'air frais et un appel à l ' é t h i q u e .
Le DG Martin Lukusan'a pas manqué de souligner que les recettes considérables, atteignant plusieurs centaines de millions de dollars perçues des compagnies pétrolières entre 2013 et 2023, auraient pu être judicieusement investies par l'ONATRA pour moderniser ses infrastructures, notamment ports et voies ferrées, et ainsi assurer un développement durable.
 Il est crucial de comprendre que la révélation de Lukusa ne se contente pas d'informer le public sur une anomalie financière isolée, mais induit une réflexion plus large sur la nécessité d'instaurer des systèmes de contrôle robustes.
Les entreprises publiques, en tant qu'entités investies de la confiance des citoyens, se doivent d'agir avec intégrité et d'assurer un usage approprié des fonds qui leur sont alloués.
La RLT a été établie en 2012 avec pour mission principale d'assurer le financement de la réhabilitation des infrastructures ferroviaires existantes ainsi que de la mise en place de nouveaux projets au profit exclusif de l'Office national des transports (ONATRA).
Ce contexte souligne l'importance croissante du secteur ferroviaire dans le d é v e l o pp e m e n t économique du pays, permettant d'améliorer le transport de marchandises et de passagers à travers la République Démocratique du Congo.
 Au fil des années, la mission de la RLT a connu une évolution significative. En 2018, elle a élargi son champ d'action pour inclure non seulement les projets ferroviaires, mais aussi les activités portuaires à l'échelle nationale.
Cette décision témoigne de la volonté du gouvernement congolais de renforcer l'infrastructure logistique du pays, considérant que les ports et les chemins de fer jouent un rôle crucial dans le commerce national et i n t e r n a t i o n a l . L'intégration des activités portuaires dans la mission de la RLT présente plusieurs avantages.
Elle permet d'optimiser la chaîne logistique, de faciliter les échanges commerciaux et de stimuler la croissance économique en améliorant l'accessibilité des produits sur le marché.
Par cette démarche, le gouvernement témoigne d'une vision holistique du d é v e l o p p e m e n t , r e c o n n a i s s a n t l'interdépendance entre les infrastructures ferroviaires et portuaires.
En conclusion, la RLT, avec sa mission élargie, se positionne comme une alternative clé dans l'amélioration des infrastructures logistiques de la République Démocratique du Congo.
Son rôle est essentiel pour favoriser un environnement propice au développement économique, à la compétitivité régionale, et à l'intégration du pays dans les échanges commerciaux globaux.

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