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RDC : Une rentrée scolaire sur fond des crises et tensions

* Confirmée par le gouvernement, boycottée par certains syndicats des enseignants et parents d’élèves, sera –t-elle effective  
ce 02 septembre  sur toute l’étendue de la RD Congo ?
 
La rentrée scolaire pour l’année 2024-2025 en RD Congo est parsemée des embuches notamment la crise sécuritaire, sociale, économique ainsi que la pandémie  de mpox. « Le malheur ne vient jamais seul », dit un adage populaire.
En RD Congo hormis la guerre d’agression qui endeuille la population à l’est du pays, la population fait face à une cruelle maladie « variole de singe, mpox ». Le dernier rapport  fait état de plus 16700 cas enregistrés, et plus  de 700 cas  de décès dans les 26 provinces du pays.
Le taux de dollars américains est toujours à la hausse, les salaires, primes  des enseignants et fonctionnaires e ne sont pas payés. Le transport urbain est un casse-tête pour tout le monde, sans compter les embouteillages monstres dans des grandes villes, en occurrence la capitale Kinshasa.
C’est dans cette atmosphère et ambiance que les écoliers, élèves et leurs enseignants  congolais vont regagner le chemin de l’école ce lundi 02 septembre 2024.

En effet, c’est confirmée, la rentrée scolaire  aura bel et bien lieu ce lundi sur toute l’étendue de la RD Congo. D’ailleurs, Mme Raïssa Malu - la Ministre d’Etat chargée de l’éducation nationale et Nouvelle citoyenneté procédera  au lancement officiel de ladite rentrée scolaire, dans la province éducationnelle du Kasaï central(Tshikapa).
Notons qu’à cause de la crise sociale et économique, les parents d’élèves ne savent pas à quel « saint se vouer », la majorité  des parents  ne seraient pas prêtent pour la rentrée de cette année. Soulignons que malgré la « gratuité de l’enseignement de base en RD Congo » dans des écoles officielles et conventionnées, cette gratuité ne garantit pas la meilleure qualité de la formation. Certains parents préfèrent scolariser leurs enfants dans des écoles privées.
D’autres par contre, à cause de manque des moyens acceptent cas-même la soi-disant « gratuité » par contrainte pour scolariser leurs enfants, dans n’importe quelle condition et qualité de la formation. L’on retiendra que même dans la gratuité, les fournitures scolaires et les objets classiques ne sont pas gratuites ; les parents déboursent certains frais, et des grosses sommes quat à ce.
L’on signale que dans certaines écoles en RD Congo, les salles de classes sont devenues des lieux des business, on vend presque tout. L’on accuse des enseignants, qui, à leur tour quémande même l’argent du transport ou pour le petit déjeuner aux écoliers et élèves, sous forme de devoir à domicile /travail manuel, etc. Cette situation de crise sociale, économique surtout la précarité des enseignants  ont poussé certains Syndicats des enseignants à conditionner cette rentrée scolaire par le paiement de leurs arriérés des salaires et des primes par le gouvernement.
Curieusement, le gouvernement fait semblant par le forcing comme à la coutume et pourtant il sait très bien que toutes les conditions ne sont pas réunies (favorables) pour la rentrée scolaire  à la date fixée.
En outre, la pandémie de mpox qui a touchée presque toute la nation congolaise, même dans les territoires occupés par les troubles, le M23 etc. la rentrée ne serait pas possible et effective.
Une chose est certaine, la population est habituée dans des pareilles crises, guerres et pandémies. La rentrée scolaire de cette année pourra réussir, si le gouvernement s’acquitte de ses obligations et devoirs envers les enseignants ainsi que de leurs syndicats. Au cas contraire la rentrée serait hypothétique  si l’on y prend garde.
Ainsi, pour soulager les parents d’élèves, le gouvernement Judith Suminwa devraient prendre des mesures de santé  dans des écoles contre la variole de singe qui sème la pagaille. Renforcer le transport public avec des bus, maitriser le taux de dollars qui est toujours en hausse.
Le manque de transport public ce dernier temps dans la capitale congolaise est un vrai casse-tête pour les parents d’élèves. Le coût de transport varie selon les humeurs des conducteurs des taxis bus.
Pour faciliter le mouvement de la population spécifiquement les écoliers, les élèves et la population en générale, le gouvernement doit mettre ses propres bus en circulation, au cas contraire cette rentrée qu’on veut réussir ne sera pas effective dans ville de Kinshasa.
La ministre d’Etat chargée de l’Education nationale et Nouvelle citoyenneté, Raïssa Malu, confirme la rentrée scolaire pour le lundi 2 septembre. Selon elle, cette année scolaire va être marquée par la consolidation de la gratuité de l’enseignement primaire qui reste valable.
Raïssa Malu le dit dans une vidéo postée sur le compte X de son ministère.
« Ce lundi 2 septembre est le jour officiel de la rentrée scolaire 2024-2025. Je me réjouis ainsi que l’ensemble de mon administration autant au niveau national, provincial que local, de commencer cette nouvelle année scolaire qui va être marquée par évidemment la consolidation de la gratuité de l’enseignement primaire qui reste valable. Également, nous allons mettre en place un ensemble d’actions et de mesures, pour agir sur la qualité de notre système éducatif », a affirmé Raïssa Malu.
Des mesures pour protéger les élèves
 Elle dit travailler en étroite collaboration avec le ministère de la Santé pour protéger les élèves contre le monekeypox. Et au cours du conseil des ministres du vendredi 30 août, son collègue, le ministre de la Santé a appelé les parents et les élèves au respect des mesures barrières pendant et après la rentrée des classes.  
Il s’agit notamment du lavage régulier des mains avec du savon ou un désinfectant et signaler tout cas présentant les symptômes du Mpox.
« Je voudrais vous rassurer qu’il y a une étroite collaboration entre les ministères de l’Education nationale et Nouvelle citoyenneté avec le ministère de la Santé pour s’assurer que nos écoles restent sûres, que les conditions soient assurées pour nos élèves au sein de l’ensemble de nos établissements.
Le ministère de la santé va diffuser un nombre de messages, que notre administration va relayer.
Je puis vous affirmer que l’ensemble de l’administration est mobilisé pour s’assurer que tout se passe bien à partir de lundi et tout au long de l’année », a-t-elle ajouté. Wait and see.

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