La crise la RD Congo et le Rwanda : Voici comment ça chauffe dans la tête de Paul Kagame
* L’UE ne peut pas apporter son assistance financière au Rwanda ;
* Kagame : «le M23 doit retourner là où il est venu», F. Tshisekedi refuse !
(Par Prof.Samuel Mimbu)
Les deux pays s’accuse l’un contre l’autre. La RD Congo pointe le Rwanda et son Président Paul Kagame de soutenir les groupes armées notamment le M23 et d’autres milices d’agresser la RD Congo, avec comme objectif principal de piller les minerais congolais. Mais selon Paul Kagame, il ne parle pas d’agression mais plutôt de la « guerre » contre les FDLR qu’il mène au Congo. Pour Kagame, les rebelles du M23 sont des congolais et ils doivent rentrer en RD Congo, un petit argument mais convaincant. Personne ne va ignorer la nationalité congolaise à Corneille Naanga ni aux autres compatriotes qui sont dans le M23. L’allure où vont les choses, il est clair que les négociations diplomatiques ou politiques vont prédominées les armes. La RD Congo ne pouvait pas être toujours plaintive, mais devrait prendre des mesures et exiger aussi au Rwanda d’accepter de recevoir ses citoyens (des FDLR )qu’il pense être en RD Congo dans le cadre d’un dialogue politique, «dialogue inter rwandais».
Cette thèse du Rwanda serait un aiguillon qui pousse Kagame à se victimiser sur la scène internationale au nom de la RD Congo, malgré des rapports qui accusent le Rwanda d’être l’agresseur de la RD Congo, sans résultats ni sanctions contre l’agresseur au contraire il a l’appui et la compassion de la communauté internationale, malgré des millions des morts que son pays cause à la RD Congo via des différents mouvements armées composés des Rwandais et certains congolais. La ruse du Rwanda semble réussir, les autorités congolaises devraient aussi normalement plus stratégiques et responsables dans cette affaire notamment concernant la protection de sa population de l’Est, à la place de se plaindre à chaque instant.
En effet, accusé de soutenir le Rwanda et pour prouver le contraire l’Union européenne (UE) a gelé une aide de 20 millions d’euros pour Kigali et les Etats-Unis ont obtenu une trêve de deux semaines citant nommément jeudi le Rwanda comme responsable de la grave crise humanitaire dans l’Est de la République démocratique du Congo.
La tête de Paul Kagame chauffe, l’empire du mensonge érigé par Kigali a pris deux coups de massue en un jour, avec ces deux annonces portées par deux soutiens de taille de ce pays agresseur de la RDC, sous protection de ces mêmes puissances planétaires.
Ces « puissants » étaient agacés par les violences perpétrées contre des civils innocents dans le Nord-Kivu, lorsque l’armée rwandaise a profité d’un dysfonctionnement pour pousser davantage des Congolais en errance notamment dans la région de Kanyabayonga.
Grâce à la détermination du Président de la République, à l’action politique du Gouvernement et à la mobilisation de tout le peuple congolais, la pression diplomatique est devenue de plus en plus intense contre le Rwanda. D’abord l’UE qui s’est réservée d’octroyer une aide de 20 millions d’euros au Rwanda, considérée par la RDC et quelques Etats européens, comme un appui direct apporté à l’agression en cours dans l’Est congolais.
« L’UE ne peut pas apporter une assistance financière qui sera aussitôt injectée dans le financement des violences dans le Nord-Kivu », a expliqué un diplomate européen à Kinshasa. Cette contribution financière ne sera pas versée au Rwanda qui, au lieu de se concentrer sur le développement de son territoire, exporte et entretient directement la terreur sur le sol congolais.
A ce jours, dans le Nord-Kivu plus de deux millions de Congolais sont des déplacés internes ayant fui leurs milieux habituels de vie afin de ne pas subir les exactions de l’armée rwandaise.
En ce qui les concerne, les États-Unis ont demandé au Rwanda d’observer une trêve humanitaire de deux semaines dans la zone des combats dans le Nord-Kivu.
Cette trêve demandée directement au Rwanda a débuté le 5 juillet.
Un coup diplomatique de Washington, qui, chaque jour qui passe saisit la portée exacte du discours de la RDC sur l’implication de l’armée rwandaise dans le drame humanitaire en cours dans l’Est de la RDC.
Dans son briefing de jeudi, le porte-parole de la Maison blanche n’a fait nulle part mention des terroristes du M23, cette branche de l’armée rwandaise.
Sans ambage, Adrienne Watson a cité le Rwanda dans l’observation stricte de ces « deux semaines » de trêve humanitaire.
Pour la RDC, l’objectif n’est pas une simple trêve, mais un retrait total des troupes rwandaises du territoire congolais et une condamnation de cet agresseur par les instances judiciaires internationales, a estimé le ministre Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, qui était en offensive contre les actions de Kigali à la télévision congolaise « Télé 50 ».
En attendant, les USA ont promis de suivre le comportement des agresseurs sur le terrain pendant cette trêve de deux semaines. Washington soutient également les efforts du président angolais Joao Lourenço, médiateur désigné dans la crise entre la RDC et le Rwanda.
L’opinion se demande si la trêve humanitaire permettra aux FARDC de récupérer les villes occupées par les rebelles du M23, ou c’est la fin de la guerre tant souhaitée par le peuple congolais ?
Une chose est certaine, l’on a remarqué que pendant que les politiques font des négociations entre Kinshasa et Kigali, le M23 renforce toujours leurs positions en cas d’échec des négociations il récupère des nouveaux territoires et avancent. Mais du côté des autorités congolaises, elles font totalement confiance aux facilitateurs sans renforcer leurs positions ni recruter des nouveaux soldats ou volontaires.
Si les négociations vont durer pendant par exemple 3 mois, en trois mois un militaire est bien formé ; c’est la stratégie que le M23 utilise sans doute, il recrute dans chaque village ou ville occupée.
A Kinshasa on se dispute des postes politiques, avantages, positionnement dans des ministères et des querelles, des quotas politiques et dans différentes distractions. Quelle vaste distraction qui ne dit pas son nom ?
Il sera intéressant de soutenir les FARDC en parole et en action. La situation d’un soldat congolais est déplorable, un militaire congolais touche combien ?
Un rebelle du M23 ou militaire Rwandais toucherait combien, ils ont quels types d’armes etc. Rajeunir l’armée congolaise(FARDC) et bien l’équipée en matériels serait une solution pour gagner la guerre envers les agresseurs de la RD Congo.
Les autorités congolaises oublient que l’Etat congolais est accusé par la même communauté internationale « de ne pas protéger sa population », à cause des massacres et tueries enregistrés à l’Est de la République.
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